Nabilla n'est pas libre. La cour d'appel de Versailles se prononçait ce jeudi sur la demande de remise en liberté de la vedette de télé-réalité, soupçonnée d'avoir poignardé son compagnon dans la nuit du 6 au 7 novembre dernier. La jeune femme avait été extraite ce matin de la maison d'arrêt de Versailles où elle a été placée en détention provisoire le 9 novembre dernier. Entendue par la chambre de l'instruction pour présenter à huis clos sa demande de remise en liberté, Nabilla Benattia n'a finalement pas eu gain de cause. Sa requête a ainsi été rejetée, indique une source judiciaire à l'AFP.
Depuis près de 15 jours, Nabilla est au coeur d'un feuilleton judiciaire qui déchaînent les médias. Placée en garde à vue dans la nuit du 6 au 7 novembre, l'ex-chroniqueuse de "Touche pas à mon poste" est soupçonnée d'avoir attaqué son compagnon, Thomas Vergara, avec un couteau dans un appart'hôtel de l'Île Seguin, à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. L'état de la victime, jugé "sérieux" dans un premier temps, s'est rapidement amélioré, permettant ainsi au jeune homme de 28 ans de sortir de l'hôpital mercredi 12 novembre.
Après avoir changé de versions à plusieurs reprises, tout comme son compagnon, Nabilla a finalement affirmé avoir été victime de violences de la part de Thomas Vergara. Auparavant, la jeune femme de 22 ans et son ami avaient d'abord évoqué une agression commise par trois inconnus, un scénario rapidement démenti par les premiers éléments de l'enquête, notamment par les images de vidéosurveillance. La starlette avait ensuite affirmé que Thomas Vergara, sous l'emprise de la cocaïne, s'était blessé tout seul.
La dernière version des faits de Nabilla a en tout cas été démentie avec vigueur par son compagnon dans un entretien accordé à "7 à 8" et diffusé sur TF1 dimanche 16 décembre. "C'est aberrant ! C'est aberrant ! Je ne vais pas taper Nabilla. Elle ne m'a rien fait ! Elle ne m'a jamais trompé. Quand bien même elle m'aurait trompé, j'aurais pété un plomb, j'aurais pris mes affaires, ça aurait fait plus de mal que je m'en aille que je le frappe" a-t-il assuré. Avant d'ajouter : "J'aimerais que les gens comprennent que sa situation est horrible. La mienne, elle est horrible. Ce n'est pas une mauvaise fille, je ne suis pas un mauvais mec. Nous sommes juste deux personnes qui s'aiment, et qui s'aiment un peu trop justement".
Mardi 18 novembre, le jeune homme a été entendu pendant plus de sept heures par une juge d'instruction du tribunal de grande instance de Nanterre. Il a de nouveau "clairement contredit" la dernière version des faits donnée par Nabilla, a annoncé le parquet. Selon lui, une altercation aurait éclaté dans la chambre d'hôtel pour "un motif futile". Puis, "le ton est monté et il a reçu ce coup de couteau. A ce stade, on ne sait pas s'il a été porté volontairement ou dans la confusion par Nabilla", a rapporté le ministère public. D'après Thomas Vergara, Nabilla Benattia a ensuite "nettoyé le couteau et l'a jeté à quelques mètres de l'hôtel" où les enquêteurs l'ont retrouvé.