C'est l'un de ses films à voir et à revoir. Revenue dans le catalogue de Netflix le 23 décembre dernier, cette comédie romantique culte sortie en salles en 1990 s'était alors directement hissée à la troisième place du podium mondial des contenus les plus vus sur le site, faisant concurrence aux sorties récentes et aux blockbusters américains. En ce mois de juin, le 22 plus précisément, le long-métrage quitte à nouveau la plateforme de streaming. L'occasion ou jamais de découvrir ou redécouvrir Julia Roberts dans le rôle qui a fait d'elle une superstar du cinéma américain, aux côtés de Richard Gere.
Nous voulons bien sûr parler de "Pretty Woman", adaptation moderne du mythe de Pygmalion, réalisée par le spécialiste des comédies romantiques devenues cultes : Garry Marshall. Devenu culte au fil des ans, "Pretty Woman" suit l'histoire d'Edward Lewis, un homme d'affaires très riche mais triste et désabusé, qui fait sa fortune dans le rachat et la revente d'entreprises en faillite. Lors d'un séjour à Los Angeles, il se perd dans un quartier malfamé et demande son chemin à Vivian, une prostituée aussi belle que charismatique qui travaille sur Hollywood Boulevard. Alors qu'il l'engage pour ses services, il tombe amoureux de la jeune femme, à qui il va offrir une parenthèse de luxe digne d'un conte de fée à la Cendrillon.
En France, le film, depuis maintes fois diffusé à la télévision, avait fait 4 millions d'entrées en salles. Critiqué pour sa glamourisation du travail du sexe, le long-métrage n'en reste pas moins un classique en matière de comédie romantique, dans un mélange savoureux et réconfortant de clichés et de gags merveilleusement portés par Julia Roberts, qui a reçu un Golden Globe de la meilleure actrice dans une comédie et une nomination aux Oscars pour son rôle. Une scène centrale du film a notamment été plusieurs fois parodiée, notamment dans "La Cité de la peur", et reprise de différentes manières : Vivian, fait alors du shopping dans les boutiques de luxe de Rodeo Drive, la très chic rue de Beverly Hills, sur la chanson "Oh, Pretty Woman" de Roy Orbison. Inoubliable.