

Si le jugement fait jurisprudence, il pourrait bien pousser les médias à être plus prudents lorsque ceux-ci cherchent à démentir une fausse information. Le site internet Le Post a été condamné à verser 12..000 euros à l'animatrice Flavie Flament qui avait attaqué le site web après qu'un internaute avait annoncé sa mort, indique Mediapart.
« C'est la rumeur du moment : Flavie Flament serait morte », écrivait un internaute inscrit sur le site, en janvier 2009. Alertée, la rédaction du Post décide alors d'éditer l'article pour le démentir à la Une.
« La rédaction du Post a vérifié auprès de ses collaborateurs : Flavie Flament va très bien (...) Une rumeur morbide circulait depuis un blog, mais l'animatrice est bel et bien en bonne santé », pouvait-on lire. Au passage, Le Post avait informé l'entourage de l'animatrice qu'une telle rumeur circulait.
Selon le jugement cité par Mediapart, Le Post a invoqué « vainement avoir satisfait à son devoir d’information en rendant compte d’une actualité ». Selon le tribunal, le site n'aurait pas dû relayer la fausse information dans son démenti. Enfin, le juge a estimé que Le Post avait « violé le droit dont dispose Mme Flament sur son image » en publiant une photographie dans ce contexte.