Elle est l'objet de toutes les convoitises. Revenue en France il y a quelques jours après avoir fini le tournage de la saison 5 des "Anges de la télé-réalité" sur NRJ 12, Nabilla Benattia a préféré rester silencieuse avant de livrer sa première interview à Michel Denisot dans "Le grand journal de Canal+" ce soir. Et pendant ce temps, la demoiselle continue de faire beaucoup parler d'elle grâce à une simple phrase, prononcée lors d'un épisode de la télé-réalité : "Allo ? Non mais allo ? T'es une fille et t'as pas de shampoing ?".
Parodiée - notamment par Alessandra Sublet et Audrey Pulvar ou encore la marque Oasis -, parfois encensée, souvent critiquée, la jeune femme qui a déposé sa phrase à l'INPI ne laisse pas indifférent, y compris chez des personnalités peu enclines à parler de télé-réalité. Interrogé par nos confrères de L'Express, Stéphane Bern, à la tête de "Secrets d'histoire" sur France 2, émission au public sensiblement différent de celui des "Anges de la télé-réalité" de NRJ 12, a évoqué Nabilla au détour d'une question...
Pour Stéphane Bern, "Secrets d'Histoire est une vraie contre-programmation". "Quand vous êtes décérébrés vous regardez Les Anges de la télé-réalité, à moins de le prendre au deuxième degré. Je le dis un peu méchamment : Nabilla, tout ce qu'elle a dans la poitrine, elle ne l'a visiblement pas dans le cerveau" a-t-il lâché. "Je ne veux pas l'attaquer à titre personnel, je montre plutôt du doigt ces programmes qui filment ensemble des souris de laboratoire" a-t-il tempéré malgré tout.
L'animateur de "Comment ça va bien ?" sur France 2 a assuré "ne pas pouvoir faire ce genre d'émission". "En revanche, je sais raconter une histoire autour d'un personnage : les passions humaines, l'amour ou le sexe, l'argent et le pouvoir, une constance dans l'Histoire" a affirmé celui qui ne se considère pas comme "historien, seulement raconteur d'histoires". Stéphane Bern a également profité de cette interview pour évoquer ses publicités pour la chaîne de campings "Yellow Village".
"J'ai fait peu de publicités dans ma vie mais toujours avec des scénarios extrêmement divertissants et deuxième degré. (...) Et là, avec "Le camping ? Oui, mais royal !", je joue avec mon image ; j'aime la distordre, j'aime me moquer de moi-même et jouer avec ce personnage qu'on imagine un peu prétentieux et snob. En fait, les gens, qui me connaissent, savent que je ne suis pas comme ça. Je crois que le grand public l'a également compris. J'aime bien ce regard décalé sur moi-même. Un peu de légèreté" a-t-il expliqué.