Alors que le contexte est difficile, avec un marché publicitaire en baisse mais un plus grand nombre d'opérateurs sur le marché, M6 fait état d'un recul de 3,9% de son chiffre d'affaires publicitaires au premier trimestre, à 194,6 millions d'euros. La filiale de Berteslmann résiste ainsi bien mieux que TF1 dont les recettes publicitaires ont fondu de 12% au premier trimestre. Pourtant, à l'inverse du groupe de Nonce Paolini, celui de Nicolas de Tavernost a vu ses audiences faiblir. Rappelons que la Une accuse la Six d'avoir déclenché une guerre des prix.
Du côté des diversifications, le chiffre d'affaire a atteint 154,2 millions d'euros, en petite hausse de 1,1% sur un an. L'activité "Droits audiovisuels" est en croissance (sortie de "Twilight 5" et "Looper" en vidéo notamment), tout comme les Girondins de Bordeaux ou encore de la filiale M6 Interactions. A l'inverse, les filiales M6 Web et Ventadis (vente à distance) sont dans le rouge.
Au total, les recettes du groupe M6 ont atteint 348,8 millions de janvier à mars 2013, en baisse de 1,8% sur un an. Hors lancement de 6ter, et malgré le recul du chiffre d'affaires, M6 fait état d'un résultat opérationnel courant (un indicateur qui permet de mesurer la profitabilité d'une entreprise) stable, à +59,6 millions d'euros (contre -15,7 millions d'euros pour TF1).