Comme chaque année, 2013 a réservé son lot de bourdes, couacs et autres gaffes dans les médias français. puremedias.com revient sur les plus marquants.
Cette bourde restera sans doute comme l'une des plus belles de 2013. Elle est l'oeuvre d'un technicien de TF1 lors de la cérémonie des NRJ Music Awards le 14 décembre dernier. Alors que Katy Perry montait ce jour-là sur scène pour interpréter sa chanson "Roar", un technicien en régie, voyant qu'aucune bande son ne partait, avait décidé de lancer la bande d'urgence dont il disposait, à savoir un PBC - pour playback complet.
Or, sur scène, Katy Perry n'était pas au courant de ce changement de dernière minute et n'avait pour retour que le playback orchestre initialement prévu. Résultat : la chanteuse avait chanté pendant plusieurs secondes par dessus et en total décalage avec le playback complet diffusé au même moment. Nikos avait ainsi dû intervenir en urgence sur scène pour interrompre Katy Perry. "La bande son est partie un petit peu tard, il y a eu un glissement, mais comme on est en direct, if you don't mind, we can restart, what do you think?" avait-il alors lancé à la chanteuse. Sans broncher, Katy Perry était alors retournée en coulisses l'espace d'une seconde avant de revenir, clairement en live cette fois, pour une prestation complète de "Roar".
Christine Bravo est réputée pour sa spontanéité, pour le meilleur et parfois pour le pire. Et c'est bien le pire qui s'est produit le 28 novembre dernier dans "On va s'gêner" sur Europe 1. Jean-Pierre Foucault était ce jour-là l'invité de toute la bande de Laurent Ruquier. Alors que l'animateur de TF1 évoquait ses débuts en 1966 à Monte Carlo avec l'acteur et animateur Patrick Topaloff, Christine Bravo s'était sentie obligée de l'interrompre pour lui poser une question particulièrement mal sentie. "Et vous vous voyez toujours avec Topaloff ?" avait-elle ainsi demandé sérieusement. "Difficilement. Il est décédé. Il est mort, si tu veux" avait alors répondu Jean-Pierre Foucault. Patrick Topaloff est en effet décédé en mars 2010, à l'âge de 65 ans. "Mais personne ne me l'a dit !" avait alors tenté de se défendre Christine Bravo, entraînant Laurent Ruquier dans un fou rire incontrôlable.
L'année 2013 avait commencé par une belle boulette de Claire Chazal. Le 19 janvier, la langue de la star du JT de TF1 avait ainsi fourché en voulant annoncer l'accident d'un car de touristes russes. Au lieu de faire état de 20 blessés dont trois graves, Claire Chazal avait effectué son lancement en annonçant "vingt morts, dont trois graves" ! Une jolie gaffe qui avait très vite fait rire sur les réseaux sociaux mais que la journaliste avait corrigée dès la fin du sujet. "Vous l'aurez bien compris, un accident de car qui a fait vingt blessés, dont trois graves", avait-elle ainsi rectifié.
Dans le genre morbide, à noter le moment de malaise le 24 février dernier sur France 3. En duplex depuis le Salon de l'Agriculture, Catherine Matausch était en train d'interroger un éleveur de Vendée dont la famille est dans l'agriculture depuis trois générations. "C'est plus compliqué qu'à l'époque de votre père ?", avait à un moment demandé la journaliste de France 3. "Bien sûr, il faut savoir qu'à l'époque de mon père, on vendait en ferme le prix des carcasses plus cher que nous les vendons aujourd'hui" lui avait rétorqué son invité du jour. Puis était arrivée la relance de trop : "Votre père aujourd'hui, il est à la retraite ?". Réponse de l'agriculteur : "Il est décédé". Visiblement embarrassée, Catherine Matausch avait alors mis fin à l'interview par un "très bien" maladroit, avant de rendre l'antenne.
En octobre dernier, Jean-Marc Ayrault avait commis une bourde regrettable. Invité de Thomas Sotto dans la matinale d'Europe 1 le 9 octobre dernier, le Premier ministre était interrogé sur le sort des deux journalistes de la station, Didier François et Edouard Elias, otages en Syrie depuis le mois de juin 2013. Mais au cours de sa réponse, Jean-Marc Ayrault avait alors évoqué les noms de Nicolas Hénin et Pierre Torres. Il venait ainsi de révéler par mégarde le nom de deux autres journalistes français eux-aussi otages en Syrie. Jusqu'alors, leur captivité était restée secrète pour augmenter les chances d'une libération rapide. A la décharge du Premier ministre, ces mêmes familles comptaient de toute façon rendre public leur enlèvement quelques jours plus tard.
Maïtena Biraben aurait mieux fait de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. En juillet dernier, alors qu'elle animait "Le news show", le programme d'access estival de Canal+, l'animatrice avait eu la mauvaise idée de féliciter pour sa grossesse une candidate qui, malheureusement, n'était pas enceinte. "C'est beau les femmes enceintes !", s'était-elle ainsi exclamée. "Regardez, Bérengère elle est enceinte, c'est merveilleux !". "Non, merci", lui avait immédiatement répondu la candidate. Visiblement gênée, Maïtena Biraben s'en était sortie quelques secondes plus tard par une pirouette : "Si ça se trouve, vous êtes enceinte et vous ne le savez pas Bérengère". "Certainement pas !", lui avait alors répondu la candidate en gardant le sourire.
Moment gênant pour Léa Salamé le 28 août dernier. La présentrice d'i-TELE avait visiblement oublié ce jour-là que son micro était déjà branché. "A 20h30, tous les soirs désormais, si vous avez manqué le 20 Heures, c'est le grand rendez-vous de Léa Salamé avec les infos. Évidemment la Syrie est encore une fois à la Une de l'actualité ?", avait ainsi interrogé Pascal Praud au moment de lui passer l'antenne, loin de se douter que la jeune femme n'avait aucun retour et était visiblement toujours en coulisses. "Ah j'ai fait péter le décolleté !", avait-on alors pu entendre lâcher, Léa Salamé. "Elle ne nous entend pas visiblement...", avait précisé un chroniqueur présent en plateau, sur un ton un brin gêné.
Le journaliste sportif Nelson Monfort devient coutumier des gaffes en direct. Un an après avoir créé la polémique en évoquant le deuil familial touchant la nageuse Ophélie-Cyrielle Etienne, il avait ainsi récidivé le 4 août 2013 en levant le voile, cette fois-ci, sur un événement heureux. Alors qu'il interviewait sur France 3 l'équipe française de natation victorieuse du 4x100 mètres quatre nages aux Championnats du monde de natation, Nelson Monfort avait cru bon de dévoiler en direct la date du mariage entre le nageur Camille Lacourt et l'ex-miss France Valérie Bègue. "Camille, tous nos voeux de bonheur pour le 17 août, un joli événement qui arrive", avait-il lâché face au nageur visiblement gêné que sa date de mariage soit ainsi révélée au grand public. Et si cela ne suffisait pas, Nelson Monfort en avait rajouté une couche : "Si, si, ce n'est plus un secret, vous serez jeune marié le 17 août. Tous nos voeux vous accompagnent".
Twitter peut être un outil de communication dangereux pour les chaînes de télévision. Canal+ l'a appris cette année à ses dépens lors de la cérémonie de clôture du festival de Cannes. Après l'annonce de la palme d'or, remportée par "La vie d'Adèle" et ses deux actrices principales, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, le community manager du compte twitter officiel Canal+ Cinéma (14.000 followers à l'époque) avait tenu à rendre hommage à sa manière au choix du jury, en postant ce curieux message : "Est-ce qu'elles vont se lécher le minou pour fêter la palme d'or ?". Le tweet avait immédiatement été très largement partagé et commenté sur le réseau social en quelques instants avant d'être finalement effacé et remplacé par des messages d'excuse de la part de Canal+.
La télévision n'a pas le monopole des bourdes. Le 21 février dernier, l'Agence France-Presse en avait ainsi commis une importante en annonçant à tort la libération de 7 otages français enlevés au Cameroun. L'information, émanant selon l'AFP d'une "source militaire camerounaise" avait alors été relayée partout, voire même "pushée" par certains organes de presse. Quelques heures plus tard, l'information avait été démentie par le Quai d'Orsay, trop tard pour que le journal Le Monde ne retire l'information de sa Une...