Sinclair joue la carte de la franchise. De retour pour la cinquième saison non-consécutive dans le jury de "Nouvelle Star", sur D8 depuis 2012, le juré ne cache pas ce qu'il pense, que ce soit sur le plateau comme en interview. Le chanteur n'avait ainsi jamais caché sa déception après la victoire de Soan, lors de la septième saison du télé-crochet, alors diffusé sur M6 et dont il était déjà juré. "A l'annonce du verdict, j'ai eu comme une remontée de varicelle. Soan n'est pas à la hauteur. Son registre est réduit. On l'a fait passer pour un rebelle parce qu'il ne rangeait pas sa chambre. Ce n'est pas Pete Doherty, non plus", avait-il ainsi lancé une semaine seulement après sa victoire.
Interrogé par nos confrères de 20 Minutes ce jeudi, Sinclair a une nouvelle fois fait preuve d'une franchise désarmante quand est venu le moment d'évoquer le résultat de la dernière saison de "Nouvelle Star". Car s'il n'a plus de contacts avec Mathieu, couronné vainqueur de la dixième édition en février dernier, Sinclair en a toujours avec l'autre finaliste, Yseult. "Qui est pour moi la gagnante" précise-t-il.
Et lorsque 20 Minutes demande à Sinclair d'expliciter sa déception sur la victoire du jeune homme, le juré de "Nouvelle Star" trouve que "c'est logique". "C'est très français. On se trompe souvent d'élu" lâche-t-il. "Depuis des années, Nouvelle Star, c'est ça. Pour la simple et bonne raison que c'est le public qui vote. Souvent ils ne votent pas pour la musique" ajoute l'interprète de "Ensemble" et "Si c'est bon comme ça". Seule lueur d'espoir, pour Sinclair, sur D8, "Nouvelle Star" est "revenu à un choix très pointu musicalement par rapport à M6".
Malgré cette déception lors de la finale, Sinclair reste fidèle au télé-crochet de D8. "L'émission a montré depuis deux ans qu'elle était de qualité donc ça a séduit des gens qui se disaient 'Moi, la télé, jamais'. Cette année on a des gamins qui arrivent avec une guitare, dans des univers bien définis, et qui ne ressemblent pas du tout à des candidats de télé-crochet. Plutôt à des gars que tu pourrais voir dans des cafés. Ou presque dans des maisons de disques indépendantes" analyse-t-il.