Après les photos de François Hollande et Julie Gayet à l'Elysée dans "Voici" la semaine dernière, les photos et la vidéo de Nabilla en prison cette semaine dans "Closer" et sur le site de l'hebdomadaire. La presse people va de plus en plus loin dans sa quête d'exclusivités. Mais elle s'expose aussi de plus en plus aux poursuites. Ce matin, l'avocat de Nabilla a en effet indiqué à BFMTV qu'il allait porter plainte dès demain contre "Closer".
"Des rumeurs faisaient état d'une vidéo qui allait sortir, et elles se sont concrétisées. Je suis affligé par ce vol d'images. Je n'ai pas encore parlé à ma cliente, mais nous allons porter plainte demain (samedi, ndlr), contre ceux qui ont pris les images et ceux qui les ont diffusées. Le procureur aura la charge d'identifier toutes ces personnes...", a expliqué à la chaîne info maître Christian Saint-Palais.
L'avocat profite de l'occasion pour en dire un peu plus sur les conditions de détention de la jeune femme, accusée d'avoir poignardé son compagnon Thomas Vergara. Selon lui, Nabilla a désormais accès à un téléphone bloqué, "avec quelques numéros communiqués au procureur qu'elle peut appeler et dont elle peut recevoir des coups de fil. Elle n'a évidemment pas accès à Twitter, mais nous lui rapportons régulièrement avec mon confrère l'importance des messages de soutien qu'elle reçoit, et cela l'aide beaucoup".
Et s'il regrette la diffusion de la vidéo, il rebondit malgré tout sur la nature des images publiées par Closer et espère qu'elle feront pencher la justice en faveur d'une libération de sa cliente. "Cette détention crée une situation dans laquelle une jeune femme est traquée, et montrée de manière dégradante, dans une position de vulnérabilité. L'administration pénitentiaire est incapable de la protéger, ou de protéger du moins son image", lance-t-il auprès de BFMTV, une semaine après le rejet de la demande de remise en liberté de Nabilla par la cour d'appel de Versailles.