Artus a trouvé un nouvel allié pour porter son message. En avril dernier, le réalisateur du film phénomène "Un p'tit truc en plus" était resté coi face à Léa Salamé lorsque la présentatrice de "Quelle époque !" lui avait demandé s'il n'était pas devenu "chiant" depuis qu'il avait arrêté alcool et tabac pour calmer ses angoisses. Le premier de ces deux fléaux a longtemps fait partie de la vie de Maxime Musqua, ex-chroniqueur du "Petit journal" de Canal+, devenu comédien et podcasteur. En cette période de fêtes, où les Français accompagnent leurs réunions de famille de repas souvent arrosés, l'humoriste de 37 ans a profité de l'invitation de France Inter pour faire l'éloge de la sobriété à l'antenne, ce dimanche 29 décembre.
Ce touche-à-tout, qui s'est rendu compte qu'il avait un problème avec la boisson, a décidé de se sevrer après avoir traversé une dépression. Et il ne s'en porte que mieux, comme il a souhaité en informer les auditeurs de la radio publique, déplorant un manque de représentation du sujet dans les médias. "Il n’y a pas beaucoup de modèles de gens qui ont arrêté l’alcool et qui vont bien, moi j’en suis un", a-t-il lâché au micro, en espérant "mettre un peu de joie dans cette matinale". "Je vous jure, ma vie elle va super bien maintenant", a ajouté celui qui goûte à cette nouvelle vie plus saine depuis quatre ans. Pourtant, les débuts n'ont pas été faciles tant l'alcool est un élément social ultra-présent dans notre société, comme il l'a expliqué. "Je suis resté cool, mais c’était ma pire angoisse parce qu’il y a effectivement cette peur que les gens me trouvent chiant", a glissé Maxime Musqua dans une référence à peine voilée à la séquence pour laquelle Léa Salamé a fait son mea-culpa.
Lui qui n'imaginait pas sa vie sans cette substance festive par peur de s'ennuyer a totalement changé d'avis et ne regrette pas sa décision radicale. "Je n’ai que des gens qui me félicitent, avec qui je m’amuse… Je me couche un peu plus tôt que les autres mais je continue à faire les trucs que je faisais avant, et vraiment ma vie elle est cool", assure le saltimbanque, aperçu dans "Very Bad Blagues" du Palmashow ou dans des sketches du Studio Bagel. Un cri du cœur qu'il développe dans un livre intitulé "Je n’aurai plus besoin d’alcool pour danser" (ed. Robert Laffont), qui sortira le 2 janvier prochain.