A quoi servait la chronique web de Vincent Glad dans "Le Grand Journal" de Canal+ la saison dernière ? A pas grand chose, à en croire le principal intéressé, interrogé par Renaud Revel pour L'Express. "Il y a une culture web, c'est ce que j'ai essayé d'apporter au 'Grand Journal', il y a des référents communs, des expériences communes, la culture web ce sont des gens qui ont pu grandir comme moi avec le chat Caramail, Facebook, ils ont marqué une génération", a-t-il expliqué, pour justifier l'arrivée sur Le Mouv' d'une émission consacrée à ce sujet, "Touche pas à mon poke".
Vincent Glad estime qu'aujourd'hui, le web est devenu un mass-média, au même titre que la télévision par exemple. "Le fait d'avoir une chronique web au 'Grand Journal', c'était absurde. Je ne pouvais pas le dire parce que j'étais chroniqueur. Mais ça voudrait dire qu'il faudrait avoir un chroniqueur presse écrite, un chroniqueur presse régionale... Parfois, et cela ne me plaisait pas, je me retrouvais à devoir lire le tweet du pape, juste parce que c'était un tweet. Michel Denisot aurait très bien pu le lire mais mon rédac' chef voulait que cela soit moi car c'était un tweet alors que le tweet du pape est un communiqué de presse", a-t-il détaillé.
Vincent Glad estime qu'il est arrivé "trop tard" dans le talk de Canal+, "à un moment où internet était déjà dans l'information". "Michel Denisot pouvait tout à fait, et il le faisait très bien, prendre en charge les sujets internet", a-t-il expliqué. C'est pour cette raison qu'en juin dernier, Vincent Glad n'a pas souhaité rempiler pour une saison supplémentaire aux côtés d'Antoine de Caunes.