Chez Canal+, on est décidément adepte de la méthode Coué. Hier, Victor Robert assurait ainsi à nos confrères de "TéléObs" qu'il était confiant pour l'avenir du "Grand Journal" de Maïtena Biraben, qu'il ouvre chaque soir avec son JT. "On va nous laisser tranquilles. Ca va basculer, on va finir par décoller", assurait-il ainsi, alors que les audiences du rendez-vous d'access de la chaîne cryptée restent faibles.
Aujourd'hui, Yves Lecoq lui emboîte le pas. L'imitateur évoque le sort des "Guignols", désormais relégués en crypté à 20h50, dans une interview à "TV Mag", et se montre confiant, alors que la pastille ne fait plus trop parler et que ses audiences se sont - logiquement - effondrées. Et il reconnaît sans détour qu'il regrette l'ancienne version des "Guignols", dont tous les auteurs ont été remerciés l'été dernier, "parce que c'était celle que les gens plébiscitaient". Le format a en effet beaucoup évolué, le JT classique présenté par PPD ayant laissé la place à une newsroom, incarnée dans un premier temps par deux journalistes anonymes censés représenter les visages des chaînes info.
"J'entends ceux qui ont été déçus de la nouvelle présentation, avec deux inconnus au JT. Depuis, nous l'avons rectifiée", poursuit Yves Lecoq. "Les Guignols" sont en effet désormais incarnés par deux nouvelles marionnettes, celles de Julian Bugier et Anne-Claire Coudray. Et selon l'imitateur, les efforts et les évolutions commencent à payer, même s'il y a encore du travail. "Je considère que c'est encore un peu difficile mais que la formule s'installe peu à peu. Il faut prendre le temps de regarder 'Les Guignols' le dimanche ou sur Internet pour ceux qui ne sont pas abonnés", encourage-t-il ainsi.
Yves Lecoq est l'un des rares membres de l'équipe d'origine à participer encore aux "Guignols" actuels mais, comme il l'avait déjà dit par le passé, il ne s'est jamais senti vraiment menacé. "Je suis mon trajet sans jamais faire de forcing. J'ai tellement de voix aux Guignols que je ne m'inquiète pas. Et, vu les efforts considérables qui ont été faits autour de cette nouvelle formule, il faut les soutenir", conclut-il.