Jean-Pierre Mocky fait une fois de plus parler de lui. Après son coup de gueule de la semaine dernière à propos des obsèques de Bernadette Lafont, c'est de façon bien plus légère que le réalisateur a décidé de s'illustrer hier, aux micros de RMC. Invité des "Grandes gueules", il est apparu en pleine forme. Et c'est le moins que l'on puisse dire...
Même s'il n'est plus tout jeune, Jean-Pierre Mocky semble avoir gardé toute sa verve. Lorsque le journaliste lui demande son âge, il répond : "J'ai 80 berges. Le secret c'est d'abord de ne manger pas trop, de ne boire pas trop, et de baiser. En gros, ça revient à ça : équilibre. Sans Viagra surtout !" lâche-t-il face à son interlocuteur visiblement surpris.
Passé le sujet de l'âge, le journaliste interroge Jean-Pierre Mocky sur la politique. D'abord, sur l'appel aux dons lancé par l'UMP. "Moi je voudrais que l'UMP me donne quelque chose mais ils ne me donneront rien du tout !", ironise-t-il avant de préciser : "Je suppose que si l'on est dans un parti, on le soutient. Mais enfin quand même, il y a déjà tellement de quêtes, d'impôts... Ils n'ont qu'à se démerder !"
Au cours de cette interview, Jean-Pierre Mocky a aussi souhaité défendre la cause des réalisateurs indépendants, souffrant cruellement de financements publics. A ce sujet, le journaliste lui demande donc s'il a déjà rencontré la ministre de la culture et de la communication Aurélie Filippetti. "Charmante femme. Elle est charmante... Voilà." Le réalisateur a visiblement l'oeil qui frise, le journaliste lui répondant : "D'accord, donc c'est le vieux coquin Mocky qui dit ça ?" Réponse de Mocky : "On se la ferait bien. Mais c'est pas son rôle de recevoir les indépendants dans son plummard". Un instant, un malaise semble envahir le studio...