"Je t'aime etc" au plus près de l'actualité. L'émission qui parle d'amour et de sexualité sans tabou, animée tous les jours de la semaine par Daphné Bürki et sa bande, sera exceptionnellement en direct ce vendredi 15 février à partir de 15h05 sur France 2. Une diffusion qui interviendra juste après celle de "Ca commence aujourd'hui" avec Faustine Bollaert qui est elle aussi en direct tous les vendredis depuis la rentrée.
Ce numéro sera entièrement consacré au cyberharcèlement et aux dérives des réseaux sociaux, notamment le "revenge porn", cette pratique qui consiste à faire circuler des photos et des vidéos intimes pour se venger de son ex-partenaire. Cette thématique sera abordée en lien avec le déclenchement le week-end dernier de l'affaire dite de la "Ligue du Lol", du nom de ce groupe Facebook aujourd'hui disparu, qui regroupait une trentaine de journalistes, publicitaires et communicants. Entre 2009 et 2012, ces derniers ont multiplié les attaques à l'encontre de plusieurs personnes sur Twitter, nombreuses à témoigner sur le réseau social ces derniers jours.
En invité fil rouge, l'émission de France 2 accueillera ce vendredi sur son plateau le secrétaire d'Etat chargé du numérique Mounir Mahjoubi. Ce membre du gouvernement avait eu un jugement sévère dimanche dernier à propos de la "Ligue du Lol" : "une histoire de losers, de mecs entre eux, qui ont cru qu'ils étaient les rois de l'internet et qui dans un groupe privé se sont dit qu'ils pouvaient peut-être insulter et se moquer du reste de l'internet, notamment les femmes et les homosexuels" selon lui.
Daphné Bürki elle-même a pris part à la polémique sur Twitter lundi en se souvenant d'une discussion passée avec le fondateur de la "Ligue du Lol", le journaliste Vincent Glad. Alors qu'elle officiait au "Grand Journal" de Canal+ et qu'elle était elle-même victime de cyberharcèlement de la part de certains téléspectateurs, l'animatrice se serait vue conseiller par le jeune homme, alors chroniqueur sur la chaîne cryptée, de ne pas porter plainte. "Se faire troller, c'est la règle", lui aurait expliqué celui qui, depuis, a présenté ses excuses aux victimes de son groupe Facebook.