Découvrir Gabriel Attal ou Rachida Dati dans un coin reculé du monde, ce n'est pas pour demain. Invité sur le plateau de l'émission de Sophie Davant "Sophie et les copains" sur Europe 1 la semaine dernière, Raphaël Casabianca a révélé quelques détails sur le choix des personnalités qu'il accompagne dans "Rendez-vous en terre inconnue". Ce soir, le présentateur propose un nouvel épisode avec Slimane, avec qui il s'est rendu chez les Bigajos, un peuple indépendant et qui vit coupé du monde au large de la Guinée-Buisseau. Depuis la création de l'émission de France 2 en 2004, jamais une seule personnalité politique n'a été invitée au voyage.
"Des femmes ou des hommes politiques, vous avez pensé à ça ?", l'interroge donc Sophie Davant . "On y a pensé mais on l'a vite oublié pour la bonne raison que ce n'est pas notre objectif de rendre sympathique des hommes politiques" rétorque le présentateur. "Parce que c'est vrai qu'on prend le temps de la découverte, on prend le temps de découvrir l'artiste dans des conditions différentes. Et je trouve que là ça mélange un peu deux styles qui ne sont pas faits pour aller ensemble", ajoute-t-il.
Selon lui, certaines personnalités sont plus ouvertes à l'idée de participer à cette aventure que d'autres. "Ceux qui ne veulent pas le faire, ne nous contactent pas. Donc comme ça c'est assez simple. Et oui, il faut accepter de se montrer au réveil quand on n'a pas beaucoup dormi. Il faut accepter de prendre l'avion longtemps, il y en a qui ont beaucoup de phobies aussi", explique-t-il, avant de préciser son propos un peu plus tard. "Que ce soit sur Instagram, sur X, anciennement Twitter, ou même par les attachés presse, il y en a qui veulent absolument le faire. Et c'est marrant, ça peut arriver par plein de canaux", confie-t-il.
"Maintenant c'est très compliqué parce que les places sont chères, parce qu'il faut que ça puisse correspondre. On ne choisit jamais l'invité en fonction de la destination. On met un an, deux ans, voire plus à la choisir, à la préparer. Et après l'invité, il faut qu'il ait trois semaines devant lui. Généralement ils sont très pris et ils donnent à leur famille le temps libre qu'ils ont. "Donc c'est un mix, c'est un équilibre, une équation qui n'est pas simple (...) Il l y en a quand même beaucoup qui veulent le faire et après c'est compliqué de pouvoir...", conclut-il.