Si la publication de photos volées permet souvent aux magazines people de booster leurs ventes en kiosques, elle est aussi une source de dépenses non-négligeable pour ces derniers. Outre le prix d'acquisition des clichés, les magazines sont en effet régulièrement condamnés devant les tribunaux français du fait d'un droit sur la vie privée plus protecteur que dans d'autres pays. En décembre dernier, "Closer" a par exemple été condamné à verser pas moins de 20.000 euros de dommages et intérêts à Florian Philippot après avoir publié des photos du vice-président du Front national avec un homme présenté comme son compagnon.
Aujourd'hui, Voici a décidé de publier un top 10 des people dont les photos lui ont coûté le plus cher devant la justice. L'hebdomadaire révèle notamment qu'il a reçu pas moins 114 assignations en justice rien que pour cette année. A raison de 52 numéros publiés en 2014, cela fait donc plus de deux procédures en moyenne par semaine. Le people qui a gagné le plus d'argent en 2014 grâce à "Voici" est ainsi Jean Dujardin avec 44.500 euros versés. Sa compagne Nathalie Péchalat figure pour sa part en quatrième position avec 26.000 euros gagnés. Deuxième du classement, Jenifer avec 28.500 euros tandis que son compagnon Thierry Neuvic a touché pour sa part 27.000 euros du magazine people.
Quant à l'ancien couple formé par Cathy et David Guetta, il a touché en tout 48.000 euros soit 24.000 euros chacun. Suit Clotilde Courau avec 24.000 euros puis le nouveau couple formé par Vanessa Paradis et Benjamin Biolay avec respectivement 17.000 et 20.000 euros touchés. La compagne de Gad Elmaleh, Charlotte Casiraghi, est dernière du classement avec 12.300 euros.
En tout, c'est ainsi pas moins de 247.300 euros que Voici a dû verser à ces 10 célébrités. Un chiffre qui ne comprend pas les autres condamnations du magazine. Ce dernier précise notamment avoir été attaqué par plusieurs stars américaines en 2014 dont Justin Timberlake, Jessica Biel, Scarlett Johansson ou encore Bruce Willis. Ce dernier n'a d'ailleurs touché qu'un euro symbolique de dommages et intérêts à l'issue de son procès intenté contre l'hebdomadaire, soit la plus petite somme de l'année.