En promotion pour son livre "La France de face", Anne Nivat n'échappe pas, à chaque interview, à une série de questions sur son mari, Jean-Jacques Bourdin, visé depuis le mois dernier par une plainte pour agression sexuelle et retiré "temporairement" de l'antenne par BFMTV et RMC.
Autour de la table de "L'heure des pros" sur CNews , la journaliste et écrivaine a commenté et apporté ses réflexions autour de l'actualité pendant près de 90 minutes. Mais avant de refermer l'émission, Pascal Praud a lancé ceci : "Ce livre est percuté par l'affaire de Jean-Jacques Bourdin. Je vous ai entendu chez Léa Salamé, c'était très émouvant d'ailleurs de vous écouter et très fort ce que vous avez dit ce soir-là sur comment vous vivez cette situation qui est quand même extrêmement..." "Mais comment voulez-vous la vivre ?", l'a interrompu Anne Nivat. "A part la vivre mal, personne ne vivrait cette situation là bien".
Et la journaliste très émue de poursuivre : "Et moi, je suis obligée d'être dans les médias aujourd'hui parce que j'ai ce livre", a raconté celle qui enchaîne actuellement les plateaux. "Et vous entendez mon émotion. Je ne sais pas si je continuerai à écrire des livres, je ne sais pas si je continuerai à aller dans les médias parce qu'il y a trop de haine, de haine, de haine", a-t-elle répété. "Et ça, personne ne le mérite, personne".
Comme dans "C à vous" ou "On est en direct", la journaliste fait ici référence à "l'article du 'Parisien' qui est un torchon absolu". "Je parle de cet article, je ne parle pas du 'Parisien' en général. Ca, ce n'est pas le journalisme que j'aime, parce que parler de moi, parler de notre fils, dire où nous habitons, ça n'a rien à voir avec l'affaire juridique qui est en cours et justement, vu qu'il n'y a rien à dire sur cette affaire de plus que ce qui a déjà été dit, certains journalistes vont jusque-là", a-t-elle regretté, fustigeant "un portrait à charge" avec l'utilisation de "sources anonymes". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.