Elle dénonce "l'instrumentalisation médiatique" du journal. Samedi soir, dans "On est en direct" sur France 2, Laurent Ruquier et Léa Salamé ont reçu la journaliste Anne Nivat, à l'occasion de la sortie de son ouvrage "La France de Face". Elle a été interrogée sur l'affaire qui touche son mari, Jean-Jacques Bourdin, qui a été retiré des antennes de BFMTV et RMC temporairement il y a une semaine. Le 15 janvier dernier, "Le Parisien" a révélé dans ses colonnes qu'une plainte pour tentative d'agression sexuelle a été déposée contre le présentateur. Une enquête interne a également été diligentée à Altice Media. Trois jours plus tard, le parquet de Paris a ouvert une enquête du chef d'agression sexuelle. De son côté, l'interviewer a contesté "avec force" les faits qui lui sont reprochés.
Ainsi, questionnée à ce sujet, Anne Nivat a confié être "affectée par une instrumentalisation médiatique" venant du quotidien "Le Parisien" : "Ce journal feuilletonne sur la plainte déposée contre mon mari. Il en profite. C'est ça le plus dur. Je suis journaliste. Mon mari est journaliste. Au 'Parisien', les journalistes qui mènent cette fronde, sont journalistes. Ca, ça fait mal". Elle a également accusé le titre de presse de dévoiler "quasiment" leur adresse et d'évoquer "son fils mineur" : "Mon mari et moi pensons que ce n'est pas du tout gentil".
"Il y a également des fuites qui nous étonnent énormément. Elles montrent que dans son entourage professionnel, il manque sérieusement de bienveillance. A son égard, il y a vraisemblablement des gens qui cherchent à nous nuire. Il y a des fuites qui se trouvent dans 'Le Parisien'. Ca nous étonne beaucoup", a-t-elle poursuivi, expliquant que le journal n'aurait pas dû connaître les invités à venir de Jean-Jacques Bourdin dans sa tranche sur BFMTV et RMC.
Anne Nivat a expliqué que, dès le début de cette affaire, "Le Parisien" a "commencé à nuire" : "Ils ont écrit que la direction se posait des questions, tout ça avec des sources anonymes. C'est très facile. Moi, dans mon livre, elles ne sont pas anonymes. Je respecte l'utilisation des sources anonymes. Mais quand il y a en a trop, ça fait un petit peu beaucoup".
"Tout cela m'affecte. Je voudrais terminer là-dessus. Ca affecte également la promotion de mon livre ! Or, moi, je ne suis pas dans les médias toutes les cinq minutes, comme tout le monde ou comme mon mari ! Moi, je n'ai pas d'émission. Moi, j'écris un livre. C'est toute ma vie ce livre. C'est beaucoup de travail !", a lancé la journaliste, remontée. Et de conclure : "C'est déjà difficile de faire de la promotion en temps normal. Ca l'est encore plus quand on vous questionne sur votre mari. J'ai répondu". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.