Des images "de violence visant le FN". Marine Le Pen a-t-elle été "agressée" comme elle le prétend au lendemain des manifestations anti-FN organisées dimanche à Sotteville-lès-Rouen, en Seine-Maritime ? Ce matin, elle dénonce l'attitude des médias qui, selon elle, n'ont pas diffusé les images de l'altercation.
"Arrivée sur place vers 10 h 40, la chef de file frontiste était attendue par une centaine de militants de la gauche et de l'extrême-gauche. Rapidement les esprits se sont échauffés et des projectiles (des oeufs notamment) ont visé Marine Le Pen et sa garde rapprochée", racontait dimanche Paris Normandie. Les CRS, appelés en renfort, ont séparé les représentants du FN des opposants avec qui ils auraient échangé "des coups".
Marine Le Pen a décidé de porter plainte et demande sur Twitter à BFMTV "présente sur place pendant l'agression de mettre à disposition de la justice ses enregistrements". Invitée sur France Info ce matin, elle s'est par ailleurs étonnée "qu'une grande chaîne d'information comme BFM ne diffuse aucune image".
"Je commence à en avoir marre, je viens pour faire un marché et je suis agressée par plus d'une centaine de nervis d'extrême gauche qui nous canardent de projectiles et nous empêchent de passer, confie-t-elle ce matin au Figaro. Mais aujourd'hui, on présente cela simplement comme un chahut entre différents bélligérants. C'est faux: il y a eu des agresseurs et des agressés !". Sur BFMTV, un off (images commentées par un journaliste en plateau) a été diffusé dimanche, "suffisant" selon la chaîne contactée par puremedias.com. Quant à la mise à disposition de la justice des images de l'altercation, Hervé Béroud, directeur de la rédaction, assure que "si la justice est saisie et s'il y a réquisition judiciaire", les images seront transmises.