Elle n'était pas au rendez-vous hier matin sur France Inter. Actualité dramatique oblige, Charline Vanhoenacker n'a pas livré son billet humoristique hier matin, la station publique se concentrant sur l'attentat de Manchester. Perpétrée à la fin d'un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande outre-Manche, l'attaque terroriste a fait 22 morts et plus d'une soixantaine de blessés, le pire attentat ayant touché le Royaume-Uni depuis 2005.
Malgré cette actualité tragique, l'humoriste belge avait envie de rire ce matin, et se devait même d'en rire. "Depuis 'Charlie', vous et moi, on s'est promis que dans les pires circonstances, la satire avait sa place. Tant qu'on trouve les mots pour l'exprimer, on reste plus fort que ce qui nous arrive. Alors allons-y parce que maintenant les terroristes s'en prennent aux gosses", a-t-elle commencé. "Donc non seulement ils ne veulent pas qu'on boive d'alcool mais maintenant, même quand on boit un diabolo menthe ou un lait grenadine, on est une cible. Mais le type qui s'est fait sauter en plein concert lundi soir, il va bien être surpris quand il va se rendre compte que ses 72 vierges sont toutes des fans d'Ariana Grande...", a-t-elle poursuivi.
"Avant-hier à Manchester, tout ce que ce crevard a réussi à faire, c'est de réunir les fans d'Ariana Grande avec ceux des Eagles of Death Metal, des gens qui au départ n'avaient que très peu de points communs", s'est amusée l'humoriste, assurant que les attentats n'avaient aucun effet sur les moeurs des populations touchées. "Alors là, autant vous dire tout de suite que depuis le Bataclan, on s'est tous pris ici une douzaine de cuites, on a blasphémé quotidiennement dans la joie et la bonne humeur, on a continué à coucher juste pour le plaisir, pas que pour procréer des petits mécréants", a-t-elle assuré. "En bons dépravés, même à terre, on continue à vouloir se marrer", a-t-elle dit, prête à aller voir Henri Dès en concert s'il le fallait. puremedias.com vous propose de découvrir la chronique de Charline.