Christophe Hondelatte : 500.000 euros par an à l'époque de "Faites entrer l'accusé"

Animateur télé, métier très bien payé. Malgré les démentis bancals de certaines personnalités du petit écran, présenter ou participer à une émission est un job lucratif. On peut toucher plusieurs centaines de milliers d'euros pour s'assoir dans l'un des fauteuils rouges de "The Voice", ou pour participer au "Grand 8" sur D8, comme l'a révélé fin 2013 Roselyne Bachelot et ses 250.000 euros annuels. Nouvelle démonstration cette semaine avec Christophe Hondelatte.

Le journaliste, qui officie désormais sur BFMTV, a connu une décennie 2000/2010 très fructueuse : après une longue carrière à Radio France, il a pris les commandes du 13 Heures de France 2, a inventé le magazine "Faites entrer l'accusé" pour la même chaîne, et l'a même animé en prime time. A la radio, il a aussi créé l'émission "On refait le monde" sur RTL, avant de présenter la matinale de la première radio de France entre 2006 et 2008, couvrant ainsi notamment l'élection présidentielle remportée par Nicolas Sarkozy.

Selon le magazine "Télé Obs", qui consacre cette semaine un portrait au journaliste, au début des années 2000, quand il crée le magazine devenu une référence dans la façon de traiter les faits divers, et qui est depuis 2011 présenté par Frédérique Lantieri, Christophe Hondelatte "empoche alors 500.000 euros par an". Soit un salaire de plus de 40.000 euros par mois.

Un salaire qui n'a rien d'étonnant. Laurence Boccolini, aujourd'hui bien moins exposée que ne l'était Christophe Hondelatte à l'époque, a indiqué au mois de décembre toucher 10.000 euros par mois avec le jeu "Money Drop" de TF1. "L'inflation n'a pas touché mon salaire. J'ai ma boîte de production et je me verse mon salaire. Mais 10.000 euros par mois c'est déjà beaucoup. Quand je pense à mes parents qui bossaient tellement pour gagner peu... Ils seraient fiers de moi", avait-elle expliqué. Un salaire élevé qui paraît cependant relativement faible par rapport à ce que gagnent d'autres animateurs des chaînes privées.