Éric Zemmour porte plainte pour atteinte à la vie privée après la publication cette semaine dans "Paris Match" et "Voici" de photos et d'articles évoquant sa relation avec sa conseillère Sarah Knafo. "Paris Match" dévoile ainsi des photos du polémiste, le 18 septembre dernier à la Seyne-sur-Mer, le montrant en train de se baigner avec la magistrate de la Cour des comptes. En couverture, l'hebdomadaire du groupe Lagardère suggère une relation extra-conjugale du polémiste avec sa "très proche conseillère", sans l'affirmer pour autant. A l'inverse, "Voici" n'hésite pas à parler de "l'idylle" d'Eric Zemmour avec celle-ci.
L'avocat d'Eric Zemmour, Olivier Pardo, a annoncé dès hier une assignation via un communiqué publié sur Twitter. "'Paris Match' et 'Voici' ont publié des articles et des images portant atteinte à la vie privée d'Eric Zemmour (...) Rien ne peut justifier ce type de publication, si ce n'est la volonté de nuire", a-t-il écrit.
Dès hier, Eric Zemmour avait lui même publié un message sur le même réseau social, traitant au passage "Paris Match" de "caniche du pouvoir". "Il faut croire que je commence à inquiéter suffisament (sic) pour que 'Paris-Match, le caniche du pouvoir, essaye de me nuire. Je ne me laisserai pas intimider", a-t-il écrit.
Interrogé par "Les grandes gueules" ce matin, Maître Olivier Pardo a parlé de "boule puante" et a démenti toute "paparazzade" organisée par Eric Zemmour. Il a par ailleurs précisé que l'assignation était en train d'être préparée sur le fondement de "l'atteinte à la vie privée". "Quel est l'intérêt pour la vie intellectuelle et la vie politique française de savoir comment Eric Zemmour prend des bains de mer et comment il est en maillot. Tout le monde s'en fout ! Sauf ceux qui cherchent à nuire", a-t-il lancé, évoquant une campagne de "déstabilisation" et un abaissement du débat public.
"Cette photo est volée", a confirmé pour sa part Bruno Jeudy, ce matin dans "Apolline matin" sur RMC, au sujet du cliché en Une de "Paris Match". Disant assumer cette couverture, le patron du service politique de l'hebdomadaire a estimé qu'Eric Zemmour cherchait par sa réaction d'hier à "se victimiser". "Le point de départ n'est pas d'enquêter sur la vie intime d'Eric Zemmour mais sur Sarah Knafo, cette personne très importante dans son entourage (...) Elle est très importante et très proche de lui, je maintiens ces mots", s'est-il défendu.