Frédéric de Vincelles commente l'arrivée d'Ophélie Meunier sur M6. Interrogé aujourd'hui par Le Figaro, le directeur des programmes a évoqué le transfert de l'animatrice de Canal+ à la tête de "Zone interdite" la saison prochaine. "Chez M6, nous avons pour politique de recruter des nouveaux visages et de jeunes talents qui ne sont pas forcément connus du grand public. Nous ne courrons pas après des grandes stars. Nous préférons développer des personnalités comme en son temps Emmanuel Chain et aujourd'hui Stéphane Plaza ou Cristina Cordula", a commencé par expliquer Frédéric de Vincelles.
"Ophélie Meunier est un jeune talent. Elle a 28 ans. C'est une très bonne journaliste qui va vraiment au fond des choses, qui travaille sérieusement. On va vraiment la développer. Nous sommes convaincus qu'elle a un potentiel extrêmement fort. Elle est extrêmement motivée à l'idée d'incarner 'Zone interdite'. On va avoir un renouveau de 'Zone interdite'", a fait savoir le patron de programmes de M6, alors qu'Ophélie Meunier sera aussi joker au "19.45".
Frédéric de Vincelles est ensuite revenu sur l'arrivée de Bastien Cadeac à la tête de "Capital". "Nous avons fait le pari de quelqu'un qui vient de la société civile, un chef d'entreprise. Qui mieux qu'un chef d'entreprise pour parler des entreprises? 'Capital' est un magazine qui doit raconter des grandes sagas et doit susciter l'envie. Après avoir regardé l'émission, vous devez avoir l'envie d'entreprendre", a-t-il estimé.
Au cours de cet entretien, Frédéric de Vincelles est également revenu sur les récentes déclarations des dirigeants de Canal+ concernant leur ambition de voir D8 dépasser M6. "En matière de télévision, il ne suffit pas de faire de grandes déclarations", a-t-il taclé dans un premier temps.
Avant de poursuivre : "Pour moi, les chiffres sont la seule valeur probante et ils sont têtus. Si on les regarde de façon très froide, on constate que sur le premier semestre 2016, l'écart entre M6 et D8 s'est accru sur la cible commerciale. C'est la réalité des choses ! L'écart était d'un peu plus de 10 points l'année dernière à la même époque. Cette année, il est au-delà des 11 points. L'écart s'est accru, contrairement à ce que l'on entend dans l'air ambiant", a-t-il ajouté. Et de conclure sur le sujet : "La réalité de D8, quand vous regardez les choses froidement, c'est que c'est une chaîne dépendante d'un programme unique. C'est un risque".