Il est l'une des dix personnalités à tenter sa chance sur le parquet de "Danse avec les Stars", chaque samedi à 20h50 sur TF1, à partir du 6 octobre prochain. A l'occasion de la présentation à la presse et aux internautes de la troisième saison du concours de danse de la Une, Gérard Vives a répondu aux questions de puremedias.com sur ses appréhensions sur l'aventure, son départ du "Juste Prix" et les critiques faites par Dan Simkovitch à propos du tournage des "Filles d'à Côté".
Propos recueillis par Kevin Boucher.
Qu'est-ce qui vous a poussé à accepter "Danse avec les Stars" ?
Qu'est-ce qui m'a poussé ? Deux choses. La première, c'est que je pense que tout est à l'opposé de ce que je suis. Donc c'est vraiment tout l'inverse, tout l'opposé de ce que je suis. Et puis après, il y a les trois semaines à travailler, ça, ça peut être intéressant. Être dans un truc que je ne connais absolument pas parce que je ne danse pas, je n'ai jamais dansé, je ne vais jamais en boîte, rien du tout. Je ne danse jamais. Je n'aime pas danser donc c'est ça qui peut-être sympa. C'est-à-dire que, est-ce que quand j'avais commencé "Les Filles d'à Côté", on m'aurait vu, ce que je suis et mon physique, faire "Les Filles d'à Côté" ? Ben voilà. Là, c'est un peu la même chose.
Vous êtes assez sportif pourtant...
Ouais mais en fait, là, les sportifs répondront encore mieux que moi : on est faits pour faire un truc. Alors après, il y a des notions d'effort. Même sans s'en rendre compte, on y va, on est habitués à répéter les choses mais je ne suis pas fait pour danser, ça c'est une certitude.
Une célébrité vous fait-elle particulièrement peur ?
Non. Personne ne me fait peur (Rires). Je sais que tout le monde parle de challenge, de compétition mais je ne le sens pas comme ça et je sais où je me situe. Je suis certainement celui qui sait le moins danser et tout. Si je pensais avoir une chance de gagner, là j'aurais de la pression mais j'ai la certitude de ne pas gagner donc tout va bien.
Il y a eu des surprises. L'année dernière, Philippe Candeloro partait avec le même état d'esprit et a terminé en finale, face à Shy'm.
C'est quelqu'un qui danse sur des patins, sur de la musique. Moi, déjà, sur des patins, je ne tiens pas, sur la musique, je ne sais rien faire donc lui, il a réussi à faire. Le gars, quand tu lui enlèves les patins, il est encore plus à l'aise. Après, soulever une barre de 100 kilos, ça n'a rien à voir avec la danse. Je n'ai aucun rapport avec la danse. Rien. Il n'y a pas un truc. Je n'écoute même pas de musique donc voilà, comme ça, c'est clair. Donc je n'ai pas l'oreille musicale. Mais ce n'est pas grave. Moi, je veux vivre un truc, c'est tout. Si je peux m'amuser et amuser certaines personnes, voilà, basta. Sans oublier en revanche qu'il y a une danseuse, qu'il faut faire attention à elle et que si elle te dit de marcher à droite ben marche à droite, si elle te dit d'aller à gauche, voilà, ferme ta bouche. Mais ce qui m'intéresse, c'est un peu le show sauf qu'il faut faire de la danse donc ça va être un peu compliqué mais voilà, j'aime bien être sur scène, j'aime bien ça.
Parlons un peu de votre actualité en dehors de l'émission. Vous avez quitté "Le Juste Prix" cette année. Pour quelles raisons ?
J'ai arrêté "Le Juste Prix" parce que ça faisait trois ans. Il y a une chose que je n'aime pas faire, c'est deux fois la même chose et que pendant trois ans, j'ai amené des choses, des sketchs de plus en plus énormes mais il aurait fallu passer à un stade supérieur encore. J'avais des idées pour faire des choses encore plus dingues. Et puis après, est-ce qu'il ne faut pas rester sur le jeu ? Donc après, on sent qu'on arrive à une limite sur un programme. Moi ce qui m'intéresse, c'était des conneries chaque jour. C'était chaque soir essayer d'amener quelque chose de nouveau. C'est-à-dire, chaque soir se dire "Le public, tiens, qu'est-ce qu'il va nous faire ? D'où il va arriver ?". C'est ça qui m'intéresse. Et donc à partir du moment où ça fait trois ans, j'étais au maximum du programme, il faut s'arrêter.
Un remake des "Filles d'à Côté" est en préparation...
Ouais ouais, je sais qu'on en parle.
Vous avez été approché ?
Pas du tout, non non.
Et si on vous le proposait, vous seriez prêt à accepter ?
Non, je dirais non. Parce que ça ferait deux fois. C'est aussi simple que ça.
Toujours sur "Les Filles d'à Côté", Dan Simkovitch a expliqué dans une interview que le tournage était un enfer pour elle, que ce soit ses relations avec les autres comédiens, avec la production... Comment avez-vous vécu personnellement le tournage ?
Moi, j'ai vu mon père faire toute sa vie à l'usine alors je sais ce que c'est l'enfer et moi, ce que j'ai vécu, ce n'était pas l'enfer. Enfin, les heures de tournage, les machins... Je ne l'ai pas vécu comme ça du tout. Après, il y avait d'autres difficultés parce qu'alors là - encore plus à cette époque que maintenant car maintenant, je sais ce que c'est de monter sur une scène et d'être face à du public -, à cette époque-là, je n'avais jamais fait ça de ma vie. C'était exactement comme aujourd'hui avec la danse sauf que j'ai un peu d'expérience à être devant une caméra, avec le public... Mais moi, ce n'était pas ça, c'était nouveau. Tout était nouveau pour moi. C'était très dur mais pas dans les conditions de tournage, tout ça. C'était très dur de jouer la comédie. Je ne suis pas comédien. La difficulté était là mais pas sur le tournage, pas du tout.