Indochine n'est pas fan des "Inrocks". Invité le week-end dernier sur RFM chez Marie-Pierre Schembri et Pat Angeli, le groupe français était venu assurer la promo de son nouvel album "13", sorti début septembre et qui s'est installé directement en tête des charts français. Depuis, il s'est écoulé à près de 150.000 exemplaires en France, un succès que le groupe a évoqué auprès des deux animateurs, au cours d'un long entretien.
Après avoir longuement parlé musique, le groupe a notamment été interrogé sur la Une des "Inrocks" consacrée à Bertrand Cantat il y a quelques semaines. Marie-Pierre Schembri a souhaité sonder Nicola Sirkis et ses acolytes sur leur ressenti, et le leader du groupe ne s'est pas privé de le lui donner. Assurant d'abord qu'Indochine n'avait "jamais" fait la Une des "Inrocks", le chanteur a lancé qu'il espérait ne "jamais la faire" !
Mais ce n'est pas à cause de la Une consacrée à l'ancien chanteur de Noir Désir que Nicola Sirkis est en colère contre le magazine. "Je trouve que ce journal a torpillé le rock français en général par son snobisme", a-t-il ainsi expliqué, avant de revenir sur l'affaire Cantat. "C'est un autre dossier. Nous avons fait passer Noir Désir en première partie en 1986 au Zénith de Paris, et tout de suite j'avais remarqué que dans ce groupe-là, il y avait un truc qui n'allait pas, parce qu'il n'y avait pas une sorte de convivialité", s'est-il d'abord rappelé.
"Après, ce qui s'est passé, c'est une histoire extrêmement privée et très douloureuse...", a-t-il poursuivi, avant d'évoquer une "question de décence" de la part de Bertrand Cantat mais aussi du magazine. "Un boulanger qui a tué sa femme et qui continue à faire du pain ne se fait pas applaudir par ses clients", a-t-il ainsi souligné. Puis, relancé sur le magazine en lui-même, Nicola Sirkis a tranché. "Ce journal représente 30.000 lecteurs... On va arrêter !", a-t-il taclé. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.