

Habituellement peu bavard avec la presse, Arthur a convié ce matin quelques journalistes pour présenter sa nouvelle émission, Arthur et les incollables, attendue sur TF1 le 29 janvier. Une occasion pour lui de revenir sur son actualité, ses projets et ses relations avec la presse. Compte-rendu.
Le format d'Arthur et les incollables
C'est un format qui me tient à coeur, ça fait un an qu'on travaille dessus. Les deux équipes de personnalités rappellent un peu l'ambiance de La Fureur. Chacune représentera une partie du public, elles s'affronteront sur des questions autour de gestes, dictons et proverbes dont on ne connaît pas l'origine ou la signification. Par exemple, pourquoi les anges ont une auréole ? Pourquoi trinque-t-on quand on prend un verre ?
C'est un format original monté en partenariat avec Play Bac (éditeur des incollables, ndlr), rien n'a été copié aux Etats-Unis ! J'aime les émissions où on apprend en s'amusant. Mais on ne va pas changer la face du monde, j'avais envie de sortir des émissions avec des archives ou de l'argent à gagner.
L'audience
Pour l'audience, j'ai l'impression que toutes les cases sont devenues compliquées. Il faut essayer des trucs ! Si on n'essaye pas, on ne saura pas si ça peut marcher. Il y a 18 chaînes maintenant, j'aimerais bien faire l'audience de « La cage aux folles » avec cette nouvelle émission ! L'objectif, c'est d'être leader et leader sur les ménagères. Il y a 5 ans, j'aurais été capable de vous dire combien on allait faire au téléspectateur près. Mais là, il suffit que la TNT nous sorte Le gendarme de Saint Tropez...
Le retour d'Arthur à la télé
Je refais un peu de télé, c'est vrai. Je ne suis plus engagé avec Endemol depuis le 1er juillet, sauf pour Les enfants de la télé. J'ai créé la société Satisfaction, qui me permet d'avoir des projets liés à mon activité sur scène. Dans Les Incollables par exemple, je ne fais pas l'animateur, c'est autre chose.
Le plagiat de Craig Ferguson
On était de mèche avec CBS, j'avais même annoncé lors de la conférence de presse de présentation que mon générique s'inspirait largement de celui de Ferguson. Mais à l'époque, les journalistes ne savaient pas écrire Ferguson ! (rires) Ca restera l'un des moments les plus forts de ma carrière. Ca a créé un bon buzz mais je ne crois pas qu'on a plus de téléspectateurs depuis ! Si tout va bien, Craig Ferguson devrait bientôt venir en France dans mon late show. On a des idées rigolotes, on va peut-être même se retrouver cet été dans le festival « Juste pour rire » à Montréal.
Quand je suis allé aux Etats-Unis le voir, Dany Boon était là, il a filmé les coulisses de mon intervention. Ce making-of est plus drôle que ce qu'on voit à l'écran, j'espère qu'il sortira un jour. Ce monologue face caméra dans l'émission de Craig Ferguson a été la plus grande peur de ma vie.
Son late show sur Comédie
TF1 a eu l'élégance de me laisser aller faire une émission sur Comédie, une chaîne du groupe Canal +. Quand je leur ai annoncé ce projet, ils m'ont dit qu'ils savaient que j'avais besoin de faire ça. Pour l'instant, je suis toujours en contrat ici. Ils savent qu'avec cette émission je peux expérimenter des choses qui peut-être un jour se retrouveront sur TF1. Mais mon histoire avec la chaîne dure depuis 18 ans, j'ai un tampon TF1 sur le front ! On m'a proposé d'autres choses ici, comme jouer dans des fictions. Mais ça, ce n'est pas possible (rires).
Ses relations avec la presse
Je vis une période de grâce avec la presse, mes relations n'ont jamais été aussi bonnes. On s'intéresse désormais à mon travail, même les journalistes de Télérama qui n'avaient jamais du taper "Arthur" sur leur ordinateur ! On a compris que j'étais aussi un artiste. On a beaucoup écrit que j'avais gagné beaucoup d'argent avec Endemol etc. Maintenant, je suis passé à autre chose, je crois que la presse aussi.