Le refrain a été joué pendant toute la campagne présidentielle. Principalement à droite, à l'extrême droite mais aussi à gauche. Les médias, trop partisans, n'auraient pas étaient justes dans leur jugement du mandat de Nicolas Sarkozy. L'ex-Chef de l'Etat s'en est ouvertement plaint lors de ses meetings ou échanges off avec les journalistes. L'élection passée, les proches de l'ex-président n'en démordent pas. Selon eux, une partie de la presse aurait précipité la chute de leur champion.
Son amie Isabelle Balkany, qui l'a rejoint pour quelques jours à Marrakech après la présidentielle en a remis une couche mardi soir sur France 5, où elle était interrogée dans le cadre d'une interview de Brice Hortefeux sur la création de l'association "Les amis de Nicolas Sarkozy". "Pendant ce quinquennat, les médias ont été d'une virulence particulière, jamais vue sous la Ve République à l'encontre d'un président de la République. C'est notre rôle de dire que tout ça n'était pas vrai, que tout ça était partisan" explique-t-elle. Avant d'ajouter : "Pour ne rien vous cacher, je souhaite du fond du coeur que vos confrères de Marianne et Mediapart fassent faillite maintenant qu'il n'y a plus Nicolas Sarkozy pour alimenter leur haine." Souhaiter la mort d'un journal d'opposition, les journalistes des deux rédactions apprécieront sans doute.
Isabelle Balkany n'est pas la seule proche du Chef de l'Etat à fustiger le rôle des médias pendant la campagne. Carla-Bruni-Sarkozy a même promis une chanson sur le sujet ! En attendant, elle a déjà rebaptisé France Télévisions en... "Gauche Télévisons". Car selon elle, son mari a été victime d'un "acharnement" des journalistes du groupe, principalement ceux de France 2. Un agacement probablement dû à la puissance de la chaîne publique lors de cette élection présidentielle. L'ex-mannequin avait aussi traité certains journalistes de "Pinocchios" dans les coulisses de l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2 où Nicolas Sarkozy était invité. L'ex-Chef de l'Etat, lui, n'avait par exemple pas hésité à faire huer un journaliste ou taper sur France Interlors de ses meetings de campagne.