

Alors que les Italiens s'apprêtent à voter pour le second tour des municipales ce week-end, cinq chaînes de télévision nationales viennent d'être condamnées par l'autorité des communications italienne pour avoir accordé trop de temps de parole à Silvio Berlusconi.
Le Président du Conseil, fondateur du groupe audiovisuel Mediaset, a en effet donné une série d'interviews vendredi, notamment sur les chaînes Rai Uno, Rai Due (Groupe Rai), Rete Quattro, Canale 5 et Italia Uno (Groupe Mediaset). Les journaux télévisés de Rai Uno et Rete Quattro ont été condamnées à verser près de 260..000 euros tandis que Rai Due, Canale 5 et Italia Uno devront s'acquitter d'une amende de 100..000 euros.
Ces interviews ont été données dans un contexte de durcissement de la campagne électorale, le Cavaliere ayant affirmé hier sur le site de son parti, le Peuple de la Liberté : « Milan ne peut pas devenir une ville islamique, une "Tziganopolis" pleine de camps de Roms et assiégée par les étrangers auxquels la gauche veut même donner le droit de vote ». Silvio Berlusconi tente de conserver Milan, capitale économique du pays et fief de la droite depuis 15 ans.