Ce matin, Laurent Ruquier est l'objet d'un portrait publié sur la prestigieuse quatrième de couv' de "Libération". A l'occasion de la sortie de son livre intitulé "Radiographie", le futur présentateur des "Grosses Têtes" retrace son parcours et réaffirme son admiration pour Philippe Bouvard. "Il est l'un des premiers à avoir apporté l'insolence en interview", rend hommage l'animateur, qui ne souhaite pas polémiquer avec son prédécesseur, alors que ce dernier refuse de prononcer son nom. "Il ne faut pas cracher sur ce qui nous a forgés", répond-il.
Mais Laurent Ruquier évoque aussi des sujets plus personnels. Celui qui revendique régulièrement avoir "des idées de gauche", affirme ne pas être allé voter lors des dernières élections européennes. "Je ne savais pas pour qui voter. Je reste de gauche, mais ça sert à quoi ? Rien n'est fait contre ce qui pêche vraiment, la finance, l'exil fiscal", explique-t-il avant de refuser de se plaindre de payer trop d'impôts.
"Je ne comprends pas qu'on puisse se plaindre de payer trop d'impôts. Ça fait rire mon comptable, il sait que ce n'est pas la peine de me proposer des solutions pour optimiser ma fiscalité. On nous engraisse suffisamment. Qu'est-ce qu'ils veulent de plus, un chiotte en or ?"*, lance-t-il, alors que l'exil fiscal d'Arthur fait du bruit depuis deux semaines.
L'animateur, qui a fait son coming-out en 1997, évoque également son couple avec un comédien. Il dit défendre le droit des couples homosexuels à l'adoption. "J'ai longtemps été mal à l'aise avec la gestation pour autrui. L'aspect commercial me gêne. J'évolue... Il faut vivre avec son temps", dit-il avant d'ajouter ne pas souhaiter avoir des enfants.
*Encore une citation sortie de son contexte.