Après avoir malmené sa propre radio - Le Mouv' - il y a quelques semaines, le patron de Radio France Jean-Luc Hees s'en prend à Stéphane Guillon. Dans Le Point, il revient en effet sur le contentieux qui oppose l'humoriste à la direction de France Inter. Celui qui faisait une chronique chaque matin sur la station publique, affirme en effet haut et fort que son éviction en 2010 est due à une intervention du président de la République, Nicolas Sarkozy.
En réponse à l'humoriste qui sévit actuellement dans "Salut les Terriens !" sur Canal +, Jean-Luc Hees a fait une sortie remarquée, déclarant que son éviction n'a été commandée par personne d'autre que lui-même : "Personne ne m'a jamais demandé la tête de ce zozo. Je me suis fait ce petit plaisir tout seul après des insultes répétées." Il sous-entend ensuite notamment que Stéphane Guillon souhaite faire de cette affaire son fonds de commerce : "C'est moins glorieux de se faire virer par son patron que par un président de la République. Ca rapporte moins financièrement" explique-t-il.
Stéphane Guillon, qui prépare actuellement un livre sur France Inter, est recemment revenu sur cette éviction dans un entretien accordé à puremedias.com : "Je me suis mis à attaquer mes patrons à partir du moment où ils me dézinguaient dans la presse ! (...) Comment un patron qui vient d'être nommé peut dire "ce garçon me fait rire une fois sur deux" ? Je ne lui avais rien fait !". Il a par ailleurs eu des mots assez durs envers l'actuelle direction, décrivant France Inter comme "une maison magnifique avec une erreur de casting".
Depuis son éviction en 2010 - après plusieurs chroniques polémiques - celui qui a récemment connu un échange musclé avec Audrey Pulvar, sur le plateau de "On n'est pas couché", ne se prive pas de tacler son ancien employeur et le critiquer régulièrement dans les médias, mettant en cause ses accointances avec l'Etat.