Ces dernières semaines, lors de chaque événement retransmis en direct, les intermittents du spectacle tentent d'intervenir pour défendre leur cause. Nouveaux essais hier soir pendant l'ouverture du Festival de Cannes. Sur i-TELE vers 19h20, lors d'un duplex d'Olivier Benkemoun, des intermittents ont dressé des pancartes derrière lui : "Unedic, renégociez". Puis l'un d'eux a tenté d'intervenir à l'antenne : "Ce serait bien de parler de nous, personne n'en parle jamais". Quelques secondes plus tard, le direct a été interrompu par Laurence Ferrari depuis les studios d'i-TELE à Paris.
Une heure plus tard, c'est sur le plateau du "Grand Journal" que les intermittents ont tenté d'intervenir. Alors qu'il accueillait sur son plateau Lambert Wilson, Antoine de Caunes a été obligé d'interrompre le direct quelques minutes le temps de dégager le plateau. La régie a décidé de rediffuser en catastrophe la valse de Wilson avec Kidman pendant la cérémonie d'ouverture du festival de Cannes.
Une nouvelle fois donc, les intermittents n'auront pas pu s'exprimer et s'expliquer. Antoine de Caunes et Olivier Benkemoun ont assuré qu'ils pourraient prendre la parole dans les prochains jours. Il y a quelques semaines, ils avaient pris en otage le 20 heures de David Pujadas, en direct. Les intermittents du spectacle s'opposent toujours à un nouvel accord signé en mars dernier sur les nouvelles règles relatives à leur régime spécifique d'assurance chômage.