Chaque dimanche à 19h, puremedias.com est partenaire des "Dessous de l'Ecran", l'émission médias de RTL. Hier, Philippe Robuchon et Benoît Daragon ont reçu Luc Hermann, le producteur associé de Premières Lignes, l'agence de presse qui produit notamment "Cash Investigation", la magazine de France 2 présenté par Elise Lucet.
Le journaliste est venu parler des nombreuses vidéos qui pullulent sur Internet pour alimenter des théories du complot. En partenariat avec France Télévisions, il a lancé ce week-end un kit vidéo anti-complotisme, pour aider les professeurs à aborder le sujet avec leurs élèves dans le cadre de la semaine de la presse à l'école, qui se déroule du 21 au 26 mars.
A la fin de l'entretien, dont puremedias.com vous propose ci-dessus une version longue, Luc Hermann est revenu sur la censure des sujets d'investigation par la direction de Canal+. Jean-Baptiste Rivoire, rédacteur-en-chef adjoint de "Spécial Investigation", a expliqué que sur onze sujets proposé à sa direction, sept avaient été refusés. Ce qui est "une erreur" pour Luc Hermann. "Tous les sujets pour lesquels on a bossé pour Canal+ ont été diffusés. Et on en a trois autres en cours. Nous, à Première Ligne, on produit régulièrement pour Canal+ mais on a peur de moins produire pour Canal+", a-t-il expliqué.
"La nouvelle direction de Canal+ ferait une erreur d'arrêter l'enquête. Ca plait au public et donc ça plait aux abonnés et il faut que cette chaîne continue de séduire ses abonnés. J'ai bossé 18 ans à Canal+, j'ai beaucoup appris. On a diffusé de très belles enquêtes. Canal+ continue à en diffuser et il ne faut surtout pas que ca s'arrête", a conclu le journaliste.
A l'issue de cet entretien, un débat a eu lieu sur la première de "Action ou vérité", le nouveau talk-show de TF1 présenté par Alessandra Sublet.
l ECOUTEZ l'intégralité des "Dessous de l'écran" du 20 mars