Il y va cash. Dans une interview accordée au quotidien belge "La Dernière heure" vendredi dernier, Patrick Sébastien se confie sur ses frustrations en télévision depuis la réorganisation et la nouvelle politique de France Télévisions. L'animateur revient notamment sur la suppression de trois numéros des "Années bonheur", décidée par la direction du groupe audiovisuel du service public.
Le chanteur explique qu'il "parlera des détails" de sa carrière sur le petit écran "quand (il) sera parti" et qu'en trente ans de télévision, il n'a "jamais vécu ça". Il avoue ensuite que s'il doit quitter France 2, "cela ne dépendra ni de (lui), ni des téléspectateurs". "Ce qui ne devrait pas être le cas vu que le service public devrait être au service du public et non pas de trois personnes", lance Patrick Sébastien en direction de la présidence du groupe, glissant être "très emmerdé" qu'on lui ait "enlevé trois 'Années bonheur' cette année". "Moi, je peux vivre, mais j'ai des musiciens et des danseurs qu'on prive de boulot", ajoute-t-il.
De plus, Patrick Sébastien évoque un sujet assez tabou chez les artistes : la fin de vie. "J'ai bientôt 64 ans, je fume deux paquets par jour, je bois 10 cafés et je tiens debout. Donc, à un moment, je vais forcément payer la note. Pas d'excès mais je ne me vois pas encore vivre 10 ans", a déclaré le présentateur, avant de poursuivre : "Il me reste une dizaine de piges à vivre. Je n'ai jamais baissé mon froc pendant 64 ans, ça ne va pas commencer maintenant. Je ne céderai donc pas". L'animateur conclut avec philosophie : "Je me suis régalé entre la télé, des salles remplies comme l'Olympia et rencontrer des jolies filles !"