"Le courant n'est jamais passé entre lui et moi". Interrogé par nos confrères du Parisien / Aujourd'hui en France ce matin, à l'occasion de la diffusion de son téléfilm "L'Affaire de Maître Lefort" ce soir sur France 2, Patrick Sébastien ne fait pas de cadeau à Vincent Meslet, ancien directeur exécutif de la chaîne publique, écarté début octobre et remplacé par Caroline Got. Car c'est lui qui a décidé de réduire la voilure concernant Patrick Sébastien, allant même jusqu'à évoquer l'arrêt du "Plus grand cabaret du monde" fin 2017.
Et Patrick Sébastien ne garde pas un excellent souvenir du travail de Vincent Meslet. "Je ne lui en veux pas personnellement mais je trouve juste idiot de supprimer des émissions qui marchent alors que d'autres qui ne marchent pas sont maintenues. (...) Il venait d'Arte et résultat : il n'a créé que des émissions qui font l'audience d'Arte...", résume celui qui affirme qu'il "est plus simple de parler avec Xavier Couture", nouveau directeur général délégué en charge de la stratégie et des programmes.
Quant à l'arrêt annoncé du "Plus grand cabaret du monde", Patrick Sébastien rappelle être en contrat jusqu'en 2018 et avoir déjà un plan B. "S'il s'arrête, je l'emmène sur scène et on fait le tour des Zéniths !", prévient-il. En revanche, l'animateur-producteur n'est pas candidat à une case dans les après-midis remaniés de la chaîne. "Je ne cherche pas à faire plus d'antenne. Mon plaisir c'est d'être sur scène toute l'année avec mes musiciens, de jouer des personnages, d'écrire et de faire mes émissions. Je n'ai pas d'autres ambitions que ça. (...) Je n'ai vraiment pas le temps d'être à l'antenne tous les jours !", se justifie-t-il.
Enfin, Patrick Sébastien répond également dans cet entretien à Bruno Patino, numéro 2 de France Télévisions sous Rémy Pflimlin, qui le qualifiait récemment d'"ingérable". "Je le revendique et je le prends comme un compliment !", assure l'animateur des "Années bonheur". "Je suis un artiste moi. Je veux être tout, sauf gérable. Ma plus grande fierté, c'est d'avoir eu l'estime de mes idoles de gosse : Bardot, Delon, de Funès, Ventura ou Belmondo. Et d'avoir donné leur chance à pas mal de jeunes artistes, comme Dupontel, Dany Boon, Jeff Panacloc. Le reste, je m'en fous !", estime-t-il.