Relay peut enfin souffler. En octobre 2012, la SNCF avait lancé un appel d'offre dont l'issue aurait pu s'avérer fatale pour l'enseigne appartenant au pôle Services du groupe Lagardère. Selon Le Figaro, les 307 points de vente de presse en gare permettent à Relay de générer la moitié de son chiffre d'affaires, soit 450 millions d'euros. Mais le contrat d'exploitation avec la SNCF, jusqu'ici renouvelé de gré à gré et sans encombre, devait s'achever fin 2013.
Finalement, la SNCF a annoncé hier que Relay avait remporté l'appel d'offre et pourra donc poursuivre l'exploitation de ses points de vente. Cette enseigne offre "une prise en compte très fine des différentes typologies de clientèles et des spécificités de chaque site", ainsi qu'une "déclinaison sur l'ensemble du réseau de différents concepts selon la nature et le profil des voyageurs en gares, dont un spécifiquement dédié à la clientèle pendulaire (qui effectue un trajet régulier, NDLR)", explique la société de transport.
La concurrence était pourtant bien présente puisqu'une autre offre très sérieuse avait été présentée. Le français Elior, spécialiste de la restauration et des concessions dans les gares, les aéroports et les aires d'autoroutes, s'était allié avec le britannique WHSmith, géant de la distribution de la presse et des livres.