Des excluses publiques, dans toute la presse écrite britannique. Voici la première étape du plan de réhabilitation médiatique orchestré par les communicants de Rupert Murdoch, après le scandale des écoutes téléphoniques au Royaume-Uni et probablement aux Etats-Unis.
Le magnat de la presse signe de sa main une pleine page titrée, We are sorry. On peut y lire : "Le travail du News of the World était de demander des comptes aux autres. Mais il a failli quand il a fallu en rendre lui-même (...). Nous sommes désolés pour les fautes graves qui ont été commises (...) Nous sommes profondément désolés par les souffrances causées à ceux qui en ont été victimes (...) Je réalise que des excuses ne suffisent pas". Il promet par ailleurs "des mesures concrètes supplémentaires" et "de faire amende honorable".
Une initiative inédite que certains comparent à un avis de décès médiatique.