"Jusqu'ici tout va bien et ça peut encore aller mieux" clamait Sophia Aram dernièrement, à la suite d'une vanne de Laurent Baffie sur les audiences de l'émission. Et alors que les audiences ont remonté ces derniers jours, l'animatrice-humoriste sort de son silence. Avant son passage chez Thomas Hugues dans "Médias le magazine" dimanche sur France 5, Sophia Aram accorde un long entretien à nos confrères de TV Mag où elle assure que, malgré les critiques, elle ne baisse pas les bras.
"Je vais aussi bien que possible dans le contexte d'une émission qui va mieux et qui doit maintenant élargir son audience. Une quotidienne, c'est un vrai rouleau compresseur !" lance d'emblée Sophia Aram. Et les multiples ajustements, notamment le passage à 17h50 dès le 18 novembre, n'effraient pas l'humoriste. "France 2 ne pouvait pas rester sans rien faire" avoue-t-elle, affirmant ne pas avoir été "inquiète" du maintien assuré de "Jusqu'ici tout va bien" à l'antenne jusqu'à la fin de l'année.
"Nous avons des échanges quotidiens avec la chaîne qui est coproducteur de l'émission. Ils ont tenu leurs engagements, à nous de continuer d'évoluer et de prouver que l'on peut installer notre programme dans le temps imparti" explique Sophia Aram, ajoutant que les ajustements depuis le début commencent à porter leurs fruits. "Nous travaillons et nous faisons évoluer l'émission tous les jours : nouveau décor, nouvel habillage, nouveaux chroniqueurs" continue l'animatrice-humoriste, précisant que d'autres chroniqueurs viendront s'ajouter aux 16 déjà venus - et pour certains repartis.
Et parmi ces personnes qui ont quitté l'émission après quelques numéros, il y a bien évidemment Jean-Pierre Coffe, qui n'avait pas hésité à dénoncer l'absence de "concept" de "Jusqu'ici tout va bien". "Sur le fond, il a dit que c'était un malentendu et je suis d'accord avec lui. Sur la forme, j'aurais préféré qu'il m'en parle de vive voix. Mais pour ça, il faut du courage et de l'élégance" lui répond aujourd'hui Sophia Aram. Les critiques des anonymes ont aussi beaucoup touché l'animatrice-humoriste.
"Je ne m'attendais pas à beaucoup de tendresse, mais c'est vrai qu'il y a eu un déferlement incroyable contre moi. Je m'appelle Sophia Aram, pas Bachar El Assad !" lance-t-elle, préférant "relativiser" la pression quotidienne. "On parle d'une émission de divertissement placée entre un karaoké et un plateau d'humoristes. On n'est pas en train de chercher un vaccin contre le cancer !" s'amuse Sophia Aram, regrettant toutefois que "Jusqu'ici tout va bien" ait été "une cible bien avant d'être à l'antenne".
"Je n'ai jamais eu l'envie de baisser les bras. J'ai continué de bosser sans me décourager" répète Sophia Aram, prête à recommencer "plutôt deux fois qu'une". "Je ne suis pas du genre à me défiler devant la difficulté. Je gagnerai peut-être ou pas. L'important, c'est de se battre" juge-t-elle, pas effrayée par les discussions de France 2 avec Laurent Ruquier pour l'access de janvier. "Je ne le prends pas comme une menace. France 2 se prépare à toutes les éventualités et c'est normal" assure-t-elle.