L'incendie autour du tweet de Valérie Trierweiler en soutien au concurrent de Ségolène Royal lors des législatives n'est pas prêt de s'éteindre. L'affaire a franchi les frontières et fait les choux gras de la presse anglaise. Dans l'Hexagone, 69% des Français ont désapprouvé le tweet de la Première Dame. De son côté, Jean-Marc Ayrault l'a appelée à plus de "discrétion" tandis qu'un ancien ministre UMP a demandé une loi pour définir le statut de la compagne du Président de la République.
Mais si l'entourage politique de François Hollande et de Ségolène Royal a été touché par ce tweet, la vie privée du Président et de Valérie Trierweiler n'est pas en reste. "J'ai commis une erreur" aurait avoué la Première Dame. Mais en écartant par son message l'ancienne compagne de François Hollande, la journaliste de Paris Match s'est mis à dos les enfants du Président. La presse a en effet rapporté que ceux-ci ne désirait plus avoir de contacts avec Valérie Trierweiler.
Dans un entretien au Point à paraître demain, Thomas Hollande, le fils aîné de Ségolène Royal et du Président de la République, revient sur le "Trierweilergate". "Ce que je reproche au tweet, c'est d'avoir fait basculer la vie privée dans la vie publique. Ça m'a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l'on parle de sa vie privée. Ça a détruit l'image normale qu'il avait construite" explique-t-il.
"Je savais que quelque chose pouvait venir d'elle un jour, mais pas un si gros coup. C'est hallucinant. C'est logique, non ? Et puis ce qui compte, c'est qu'on normalise les relations avec notre père" confie Thomas Hollande, confirmant également avoir coupé les ponts avec Valérie Trierweiler. Quant à la situation professionnelle de cette dernière, le fils de François Hollande trouve qu'il s'agit d'"un facteur d'instabilité". "Soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l'Elysée" analyse-t-il.
Silencieux depuis l'affaire, François Hollande devrait néanmoins s'exprimer pour la première fois sur le sujet lors d'une interview accordée à Claire Chazal et Laurent Delahousse samedi, à l'issue du défilé du 14 juillet. Le Président de la République devrait en effet clarifier le statut de Valérie Trierweiler en tant que Première Dame à en croire son entourage.