Subway avait pourtant souhaité à ses clients une "bonne Saint Valentin". Mais une offre promotionnelle, affichée dans une vitrine d'une boutique d'Angers, a créé une énorme polémique autour de la marque de fast food qui devrait se souvenir longtemps de sa fête des amoureux 2013.
Le patron d'un magasin franchisé, situé dans le quartier Saint Serge d'Angers, a en effet affiché dans sa boutique un texte réservant, en ce jour de la fête de l'amour, une offre promotionnelle aux seuls couples hétérosexuels (voir visuel ci-dessous). "2 menus 30 cm à 14 euros pour les couples homme/femme", annonçait le texte qui était suivi d'une astérisque, qui renvoyait à une précision plus bas. Cette offre ne concernait pas les couples de même sexe. "Non, la loi de mariage pour tous a avancé, mais n'est pas encore ratifié par le Sénat. Jusque là je utilise (!) la loi de la liberté d'expression", précisait le message.
Révélée aujourd'hui, l'affiche a provoqué un véritable tollé sur internet. Des centaines d'internautes ont dénoncé le caractère homophobe et discriminatoire de la promotion, plaçant le mot-dièse Subway parmi les dix plus discutés de la journée sur Twitter. Des internautes ont même appelé au boycott de l'enseigne de fast-food.
La décision du point de vente de Angers n'engage pas la marque, dont tous les magasins sont franchisés, c'est-à-dire qu'ils sont tous dirigés par des chefs d'entreprise indépendants de la direction nationale. Mais le siège parisien a dû déployer une vaste gestion de crise pour canaliser le mécontentement des utilsateurs capable de nuire à l'ensemble de ses points de vente. Sur son compte Twitter, la direction française de Subway a affirmé avoir "fait retirer IMMÉDIATEMENT cette affiche" dès qu'elle a été avertie de son existence et "faire le nécessaire avec le franchisé concerné".
Selon Têtu.com, l'enseigne de sandwiches a également adressé une lettre d'excuses à un client choqué, promettant que "le franchisé serait sanctionné très gravement". Le gérant des franchises dans la région Bretagne a ainsi affirmé au site de la communauté gay qu'il allait demander "le retrait de ce restaurant du réseau". Selon le site francetvinfo.fr, le restaurant en question a été fermé. "Horrifiée", la chaîne de restauration a voulu ainsi se "désolidariser de cette initiative personnelle d'un franchisé" et souhaité "une sanction très grave, importante et exemplaire".
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