Il ne parle pas pour ne rien dire. Aujourd'hui, "Télé 2 semaines" a interviewé Yves Calvi, matinalier de RTL et animateur de "L'info du vrai" sur Canal+ chaque soir en access. A cette occasion, le journaliste n'a pas mâché ses mots concernant notamment Jean-Michel Aphatie, éditorialiste sur LCI, Europe 1 et France 5. "Un confrère comme Jean-Michel Aphatie a fini par devenir un éditorialiste permanent de tout et de lui-même, alors que c'est un excellent journaliste. Ce n'est pas bon pour lui. A l'époque où l'on travaillait ensemble, je lui disais : 'Je ne comprends pas, tu passes ta vie à donner ton avis'", a-t-il raconté.
Expliquant un peu plus tard vouloir dépasser la matinale de France Inter, Yves Calvi a dénoncé la différence d'émetteurs entre sa station et celle du service public. "Radio France est anormalement privilégiée par l'autorité de tutelle en termes de nombre d'émetteurs. C'est une distorsion de concurrence extrêmement choquante. Par exemple, sur l'autoroute, je n'arrive pas à capter RTL alors que j'ai toujours France Inter, France Bleu ou France Culture", a-t-il regretté.
Yves Calvi n'a pas été tendre avec Europe 1. Réitérant des critiques passées contre la direction de la station concurrente de RTL, le matinalier a jugé "désolant" l'état actuel d'Europe. "On ne peut pas demander aux auditeurs de venir quand on n'a pas d'identité. Quand on écoute RTL, RMC ou France Inter, on sait où on est. Ce n'est pas le cas d'Europe 1. Quand je regarde sa grille, je ne comprends pas sa construction", a-t-il critiqué.
Egalement présent sur Canal+, Yves Calvi a par ailleurs fait savoir qu'il continuerait d'être le visage de l'access de la chaîne cryptée la saison prochaine. "Je peux vous annoncer qu'on sera là l'an prochain avec la même émission, mes patrons me l'ont dit !", a-t-il annoncé. Et d'égratigner au passage LCI, dont il est parti au bout de seulement une saison en 2017 : "On avait un engagement moral qui, de mon point de vue, n'était plus tenu de la même façon entre le moment où on (lui et son producteur Jérôme Bellay, ndlr) est arrivé et celui où on est parti. Je trouvais aussi qu'on étouffait sur ce plateau où tous les talk-shows de la chaîne ont lieu", a déclaré Yves Calvi, se disant "déçu de la façon dont ça se passait" sur la chaîne info du groupe TF1.