"MasterChef" va donc se séparer de deux figures emblématiques de la compétition. Dans un entretien accordé à nos confrères du Parisien / Aujourd'hui en France, Frédéric Anton annonce qu'il ne rempilera pas pour la cinquième saison, sur laquelle TF1 et le producteur Shine France travaillent actuellement. Le chef explique avoir pris sa décision "peu après la finale de la saison 4, en décembre" et en avoir informé dans la foulée Shine France, sans que l'information ne fuite.
"Je n'ai pas mis de condition financière à mon départ" assure également Frédéric Anton. "Je suis un grand garçon, ma décision était prise. Chaque saison nous prend trois mois de tournage, et j'avais envie de retrouver du temps" explique celui qui dit avoir "fait (son) temps dans MasterChef" mais n'exclut pas un retour sur le petit écran à l'avenir. Parmi les causes du départ de Frédéric Anton, il y a aussi l'abandon d'Yves Camdeborde, qui avait été le premier à en faire l'annonce l'an passé.
"Faire MasterChef sans Yves, ça n'aurait plus été le même goût pour moi. On était une équipe avec lui et Sébastien (Demorand)" confie Frédéric Anton. Par ailleurs, celui qui a pourtant jugé pendant quatre ans les cuisiniers amateurs de "MasterChef" pense s'être "peut-être éloigné" de ce qui l'intéresse : "la transmission du savoir". "Pour critiquer de manière constructive, il faut avoir fait une démonstration avant. Et après, pouvoir corriger, aider. J'ai envie de retrouver ça" juge Frédéric Anton.
Déjà, interrogé par puremedias.com en septembre dernier à l'occasion du lancement de la saison 4 de "MasterChef", Frédéric Anton laissait planer le doute sur son retour. "Comme depuis la première année, moi, je ne sais pas. J'aime bien voir la diffusion, les audiences, le montage, le rendu de mon image... A partir de là, tout est ouvert avec tout le monde" avait-il déclaré. De son côté, Yves Camdeborde avait annoncé son départ en décembre, quelques jours avant la fin de la saison 4 du concours. "Quatre ans, c'était déjà magnifique. C'est une expérience assez extraordinaire que j'ai vécue. J'ai envie de me recentrer un peu dans ma maison" s'était-il justifié.