Le cas de Stéphane Plaza préoccupe toujours l'état major de M6. L'un des animateurs emblématique de la chaîne est au coeur de la tourmente depuis la révélation d'accusations de violences conjugales provenant de deux anciennes compagnes. Placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès, l'ami de Karine Le Marchand a récusé fermement ces allégations. Mais il sera jugé par le tribunal correctionnel à la fin de l'été pour des violences physiques et/ou psychologiques. Le verdict conditionnera-t-il ou non son retour sur la Six, alors qu'il n'a pour le moment pas été mis à l'écart par son employeur ?.
Nicolas de Tavernost a dû répondre à ce cas de conscience devant l'association des journalistes médias, ce vendredi 5 avril. Le patron de M6, qui quittera prochainement son poste, a assuré que la direction prendrait ses "responsabilités", en cas de condamnation de son animateur phare. "On n'est pas policiers, on n'est pas juges, on regarde, on est très attentifs", a-t-il déclaré, conservant ainsi la même ligne de conduite que depuis le début de l'affaire. "On a fait ce qu'il fallait en enquête interne, chez (le groupe de production) Mediawan et à M6. Au plan professionnel, il n'y avait pas de reproche qui puisse justifier sa mise à l'écart, c'est clair et net", a ajouté celui qui passera la main à David Larramendy, actuel dirigeant de M6 Publicité.
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Pour justifier sa position durant la procédure judiciaire, Nicolas de Tavernost a pris l'exemple de deux autres personnalités, Gilbert Rozon et Ary Abittan, qu'il avait évincé avant d'être acquittés. "Quand vous enlevez quelqu'un de l'antenne et si après il est blanchi, c'est horriblement difficile de le remettre", a-t-il estimé. Il faudra donc attendre l'audience d'août prochain pour savoir si M6 pourra toujours compter sur sa tête de gondole.