Plus en forme que jamais ! Avec sa chronique dans la matinale de Patrick Cohen et sa quotidienne "Si tu écoutes, j'annule tout", l'émission la plus podcastée de Radio France, Charline Vanhoenacker démarre aussi sa rentrée sur l'antenne de France 2. Pour "L'Emission politique", présentée par Léa Salamé et David Pujadas, l'humoriste belge conclura chaque numéro par un billet décalé sur l'actualité politique.
"Aujourd'hui, je suis ravie de participer à cette émission produite, non par un média privé ou une boîte de prod, mais par la rédaction de France 2", confie-t-elle à "TéléObs", précisant que "c'est une garantie d'indépendance." Elle assure ensuite avoir la confiance totale de la production du nouveau programme politique : "Personne ne relira mon papier, ce qui se fait trop souvent en télé. Si je le souhaite, je pourrais le modifier jusqu'à la dernière seconde."
La chroniqueuse de la matinale de France Inter revient aussi sur son éviction de "L'Emission d'Antoine" sur Canal+, avant même d'avoir commencé. "Cela m'amusait de voir quel degré de liberté d'expression Vincent Bolloré serait capable d'accepter. Quand il a 'zigouillé' 'Les Guignols' en les passant en crypté, moi qui déteste les religions, j'ai réagi comme une croyante pratiquante", explique Charline Vanhoenacker sur les origines de sa chronique sur le patron de la chaîne cryptée, décrivant aujourd'hui l'état d'esprit de Canal+ comme "une forme de censure, de refus du débat."
La journaliste d'outre-Quiévrain assure vouloir garder sa liberté d'expression sur France Inter. Elle l'a d'ailleurs démontré récemment lors de l'affaire du reportage de France 2 sur Bygmalion et le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Charline Vanhoenacker avait égratigné dans une chronique "L'Emission politique", déclarant avec humour être prête à faire grève avec les journalistes de la chaîne, même si elle n'envisageait pas d'"apporter sa lettre de démission sur un bateau".