Vendredi dernier, Voici publiait une double page consacrée à l'animateur de D8 : "Cyril Hanouna, le début de la fin ?". Le magazine people n'était pas tendre avec l'animateur de "Touche pas à mon poste", accusé de faire "régner l'omerta" parmi ses équipes, martelant "sans cesse" que "tout le monde est sur un siège éjectable".
Le journal racontait par exemple que Jean-Michel Maire s'était récemment fait "remonter les bretelles" par son patron qui le jugeait "trop trash" et "pas assez motivé". L'hebdomadaire citait aussi de manière anonyme un membre de la production attaquant l'animateur : "ll lui arrive de se mettre dans des colères froides et de vociférer : 'Je vous emmerde tous, je pèse 100 barres, je suis le roi du monde !'".
Invité aujourd'hui d'Europe 1 à l'occasion des cinq ans de TPMP, Cyril Hanouna a pour la première fois réagi. "Ce n'est un secret pour personne : je déconne beaucoup à l'antenne et hors antenne mais pour faire une émission comme ça, il faut de la discipline", a-t-il expliqué. L'animateur est ensuite revenu sur l'épisode avec Jean-Michel Maire : "Moi, quand je vois Jean-Michel Maire rentrer à 5h du matin et arriver fracassé sur le plateau, je lui dis avant, comme un patron. Je lui dis 'Jean-Michel, tu ne peux pas parce qu'il y a plein de gens qui aimeraient être à ta place et tu ne peux pas pas arriver fracassé de boîte à 18h30 et faire l'émission avec un oeil ouvert, un oeil fermé'", s'est défendu l'animateur.
"Je pense que les propos ont été un petit peu déformés mais (...) il faut beaucoup de discipline pour faire une émission où il y autant d'improvisation", a-t-il poursuivi. Questionné enfin plus précisément sur la phrase citée par l'hebdomadaire selon laquelle il affirmait "peser 100 barres", Cyril Hanouna a préféré la tourner en dérision.
"Ca, je ne sais même pas d'où ça vient. Peut-être 100 barres de chocolat parce que je mange beaucoup... Cette phrase, c'est celle qui me fait le plus rire, c'est celle qui a fait rire tout le monde. Tous mes potes m'ont envoyé un texto pour me dire 'Tu vas nous prêter de l'oseille maintenant'. C'est n'importe quoi ça ! Je ne sais pas qui a dit ces bêtises mais comme disait Jacques Chirac, ça m'en a touché une sans faire bouger l'autre". puremedias.com vous propose de réécouter cette séquence.