Fin 2014, après une nouvelle polémique concernant des propos mal-interprétés par certains ("deportare" en italien signifiant "rapatrier" et non "déporter"), iTELE décidait de se séparer d'Eric Zemmour et, par conséquent, d'arrêter l'émission "Ca se dispute", dans laquelle l'ex-polémiste d'"On n'est pas couché" débattait depuis plusieurs années avec Nicolas Domenach.
"Depuis des semaines, des mois, on avait senti que les choses tournaient. Eric Zemmour petit à petit changeait de rôle. Il y avait des moments où Eric Zemmour faisait pratiquement des discours. Il était parti dans une forme de harangue. (...) Du coup, ce n'était plus du tout l'objet de l'émission. Ce n'était plus un débat sur la vie politique française", avait expliqué dans la foulée Céline Pigalle, directrice de la rédaction d'iTELE, au cours d'un sujet réalisé par "Complément d'enquête" sur France 2.
Quatre mois plus tard, invité hier soir de "C à vous" sur France 5 avec son comparse Eric Naulleau, Eric Zemmour est revenu sur son éviction de la chaîne d'information en continu du groupe Canal+, sur laquelle il officiait depuis 2003. "Ca m'a attristé, ça m'a peiné, ça m'a agacé, ça m'a exaspéré, ça m'a révolté parce que les mêmes gens, un mois plus tard, diront qu'ils étaient tous Charlie pour la liberté d'expression. Et évidemment, moi, j'ai été viré pour avoir justement fait usage de ma liberté d'expression", a débuté Eric Zemmour, interrogé par Anne-Sophie Lapix sur son ressenti face à la décision d'iTELE.
"En plus, viré pour des mots que je n'avais pas prononcé, ironie du sort", a-t-il tenu à rappeler, assurant ne pas avoir "parlé de déportation". Et outre ce licenciement d'iTELE, Eric Zemmour regrette l'ampleur qu'a pris la polémique, étant donné qu'il n'a jamais évoqué la déportation dans l'interview accordée au Corriere della Sera. "Il y a eu une effervescence médiatique, je dirais une mise à mort symbolique, uniquement sur le mot. Personne n'est allé vérifier. Il a fallu que Le Figaro Vox interviewe le journaliste italien pour qu'il confirme qu'il n'y avait pas eu ce mot. Et après, tout s'est enchaîné", a déploré Eric Zemmour, soutenu par Eric Naulleau. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.