Les relations entre Franz-Olivier Giesbert (FOG) et Jean-François Copé ne s'améliorent pas. Elles se sont largement détériorées après la sortie en février dans le "Point" (dont FOG est l'ancien directeur) des premières révélations sur l'affaire Bygmalion. Pour se défendre, Jean-François Copé avait à l'époque pris pour cible Franz-Olivier Giesbert, qui chercherait selon lui à "le détruire", et avait annoncé le dépôt d'une plainte pour diffamation contre son hebdomadaire.
Présent hier soir sur le plateau du "Grand Journal de Canal+" pour commenter l'actualité politique, l'ancien directeur du "Point" a été invité à réagir sur le changement de ton vis-à-vis de la presse adopté hier sur RTL par Jean-François Copé dans l'affaire Bygmalion. "Il paraît qu'il est avocat mais il est juste grotesque dans sa défense" a d'emblée taclé Franz-Olivier Giesbert avant d'annoncer un probable départ de Jean-François Copé de la présidence de l'UMP : "Je crois qu'ils vont être obligés de le sortir. Il déshonore un peu leur parti. C'est la droite neuneu. Vous avez vu, il ne sait même pas se défendre lui-même. Il change sans arrêt de tactique, il est grotesque ! C'est devenu un sujet comique" a raillé le journaliste politique.
Interrogé ensuite par Antoine de Caunes sur la plainte de Jean-François Copé contre son hebdomadaire, le journaliste politique en a remis une couche. "Alors ça ! C'est toujours ça qui est incroyable. On a entendu partout qu'il allait nous faire un procès. On attend toujours (...) C'est un vieux truc des politiques quand ils ont l'impression de pas être très propres, pas nets, et qu'ils font les grands malins, ils disent : 'on va porter plainte'. Et là, il a vraisembablement, peut-être, c'est même pas sûr, porté plainte auprès du doyen des juges d'instruction. Ça va dormir deux ans. Et entre-temps, il aurait retiré la plainte" a-t-il expliqué. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence à partir de 7'40.