Ce mardi 17 décembre, Christian Clavier s’est confié à "Téléstar" à l’occasion de la sortie de son film "Jamais sans mon psy", aux côtés de Baptiste Lecaplain. Interrogé sur la disparition brutale de Michel Blanc en octobre dernier, l’acteur de "Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?" n’a pas mâché ses mots en évoquant la pression médiatique qu’il a subie.
"BFMTV m'a envoyé vingt-huit SMS trois minutes après l'annonce de sa mort. Et m’a relancé encore et encore. Je doute qu'il soit vraiment de leur devoir de s'ingérer ainsi dans la vie des gens", a-t-il déclaré sur la chaîne d’information.
Si Christian Clavier a mis plus de temps que ses anciens camarades du Splendid pour s’exprimer, il explique dans la même interview les raisons de ce silence : "J'étais dévasté. J'ai perdu un membre de ma famille, ma vraie famille, celle que j'ai choisie." Il revient également sur les liens indéfectibles qui unissent la célèbre troupe, malgré les années : "On a vécu dix ans ensemble, collés les uns aux autres. Et si on s'est séparés, on ne s'est jamais quittés."
Lors de l’annonce de la disparition de Michel Blanc, inoubliable interprète de Jean-Claude Dusse dans la série de films "Les Bronzés", les médias en continu n’avaient cessé de relayer la nouvelle. Les chaînes généralistes avaient d'ailleurs bousculé leurs programmes pour rendre hommage à l'acteur. Gérard Jugnot, très ému, avait été le premier à réagir au micro de RTL, évoquant un décès soudain lié à "une énorme allergie à un médicament". "C’est un coup de massue", avait-il confié. Le comédien avait également évoqué leurs derniers moments partagés : "Tout allait bien, on s'était vu il n'y a pas longtemps pour la couverture de ‘Paris Match’, on avait ri comme des cons, comme d'habitude. On ne se voyait pas beaucoup mais quand on se retrouvait, on reprenait l’histoire là où on l’avait laissée, avec beaucoup de drôlerie, de dérision… C’est un iceberg qui a heurté le bateau."
Christian Clavier, pour sa part, avait attendu plus d’un mois avant de s’exprimer publiquement. Invité d’Anne-Claire Coudray dans le JT de 20H de TF1 le 6 décembre dernier, il avait partagé son chagrin et rappelé la singularité des liens qui unissaient la troupe du Splendid : "Il y a quelque chose entre nous qui est de l’ordre véritablement de la famille. Une famille qu’on a choisie, à 13 ans."