Il connaît très bien la maison. Vendredi, dans ses colonnes, "Diverto" a publié un entretien croisé de Laurent Ruquier et Charline Vanhoenacker afin d'évoquer la concurrence entre "Les Grosses têtes" sur RTL et "C'est encore nous" sur France Inter. Pour rappel, cette dualité prendra fin à l'issue de la saison puisque l'émission des humoristes de France Inter s'arrête dans sa forme quotidienne et deviendra une hebdomadaire le dimanche à partir de septembre prochain.
A la question sur le succès de son émission sur RTL, Laurent Ruquier a répondu : "En radio, la durée est payante. On ne change pas d'émission tous les deux ou trois saisons. C'est long avant de faire venir des gens sur une antenne. Chez France Inter, il n'y a pas de publicité, et certains auditeurs réfractaires n'écouteront jamais Europe 1 et RTL". "Chez RTL aussi, avoir compris cela est une force. Il y a peu de changement dans la grille quand on compare à celle d'Europe 1 (rires, ndlr)", a poursuivi le présentateur.
"J'ai travaillé dans les trois stations, donc je peux en parler. Le problème d'Europe 1, c'est de changer trop souvent d'animateur et d'aller chercher parfois des vedettes de la télé. C'est important que les émissions restent avec les mêmes horaires, pour une habitude d'écoute", a souligné l'animateur des "Enfants de la télé" sur la Deux.
Pour Charline Vanhoenacker, l'arrivée de sa quotidienne il y a neuf ans avait été un vrai challenge : "Avant qu'on n'arrive, à 17h, il y avait des grands entretiens sur France Inter, plutôt sérieux". "On nous a mis face à Laurent Ruquier sur RTL, dont nous sommes finalement un peu les héritiers, et Hanouna sur Europe 1 - pour donner un exemple de vedette de la télé qu'on met en radio avant de se rendre compte que... voilà (rires, ndlr)", a balancé la comique. Et de rappeler qu'Alex Vizorek et elle n'étaient pas connus du grand public à l'époque : "France Inter nous a donné les clés alors que l'on n'avait fait que deux étés. Pour moi, c'était un petit miracle qu'on ait des bonnes audiences".