Depuis 2011, Stéphane Courbit, qui est notamment le premier producteur de télévision de France ("Touche pas à mon poste", "N'oubliez pas les paroles", "Les Ch'tis", etc.), est dans le collimateur de la justice. Une plainte pour "abus de faiblesse" avait alors été déposée après la revente de 20% du capital de Lov Group Industrie, son entreprise personnelle à Liliane Bettencourt, alors que la faiblesse de la célèbre héritière de L'Oréal était déjà mise en cause dans d'autres affaires.
Quatre ans plus tard, Stéphane Courbit et la famille Bettencourt font la paix. Hier, les deux parties ont indiqué dans un communiqué avoir signé "un accord transactionnel" pour solder cette affaire. L'homme d'affaires va racheter les 20% cédés à Liliane Bettencourt. La milliardaire va ainsi "sortir intégralement du capital de LG Industrie" et Stéphane Courbit reprendre la totalité des parts de son entreprise. Selon BFM Business, qui a révélé l'accord, le montant de la transaction, qui n'est pas connu, est "légèrement supérieur aux 143,7 millions d'euros déboursés en 2011" par Liliane Bettencourt.
Par conséquent, les poursuites contre Stéphane Courbit vont s'arrêter. "Nous retirons notre constitution de partie civile contre Stéphane Courbit", ont indiqué les représentants de la famille Bettencourt. Le procès Bettencourt s'ouvre lundi au tribunal correctionnel de Bordeaux pour cinq semaines. Stéphane Courbit sera tout de même jugé avec neuf autres prévenus.