Comme lors de chaque période des fêtes, puremedias.com vous propose de revivre l'année écoulée du monde médiatique au travers de nombreux articles. Vous pourrez ainsi revoir certains des plus beaux clashs et mensonges de 2017 mais aussi les plus gros tops et les flops télé comme ciné de cette année écoulée. Il sera aussi question de voir ceux qui, en 2017, n'auraient vraiment pas dû...
Ici, il sera question des bourdes de 2017. Comme chaque année, le monde médiatique a fourni son lot de couacs, bugs, et autres boulettes. De fausses informations relayées par des journaux aux lapsus sexuels les plus inattendus, nos animateurs, journalistes ou acteurs s'en sont donné à coeur joie en 2017. Autant de séquences télé, avec ou sans gravité, qui ne manqueront pas d'intégrer les bêtisiers à venir. Moteur !
Terrible moment lors de l'ultime remise de prix de la cérémonie des Oscars le 27 février 2017. L'incertitude régnait sur l'issue du vote de l'Académie concernant l'attribution du prix du meilleur film, annoncé cette année par Warren Beatty et Faye Dunaway. Qui allait remporter la prestigieuse statuette ? Le favori "La La Land", qui avait déjà raflé six prix à ce stade de la soirée, ou le challenger "Moonlight" ?
Après un moment d'hésitation de Warren Beatty, Faye Dunaway a finalement annoncé "La La Land" comme le grand vainqueur de l'Oscar. Toute l'équipe du film est alors montée sur scène et les discours de remerciements ont commencé... avant que l'un des membres de l'équipe, alors au micro, ne lance un énigmatique "Au fait, on a perdu". A ce moment-là, l'un des producteurs de "La La Land", a pris la parole. "Il y a eu une erreur ! 'Moonlight', les amis, vous avez gagné l'Oscar du meilleur film", a-t-il affirmé, précisant devant l'incrédulité de ses confrères que ce n'était "pas une blague" avant qu'on ne lui confie la bonne enveloppe et qu'il puisse montrer à la caméra la fiche sur laquelle était écrit noir sur blanc que "Moonlight" était bel et bien le film de l'année aux yeux de l'Académie. Une séquence qui restera dans l'histoire.
Les médias ont longtemps ignoré les meilleurs soldats de la guerre contre le terrorisme. Une erreur réparée par "Le Figaro" en avril dernier lorsque le très sérieux journal a relayé sur son site internet un Hoax irakien sur des djihadistes tués par des sangliers. Selon les propos du journal, les animaux sauvages s'étaient attaqués à une ferme de Rashad, située dans une zone contrôlée par les djihadistes. Déchaînés, les sangliers auraient tué trois combattants de Daesh. De plus, une source, citée par Alsumaria News, assurait que les djihadistes s'étaient vengés sur "les porcs qui ont attaqué la ferme".
"Nous avons repris ce mardi 25 avril sur notre site cette information traitée auparavant par plusieurs sites locaux et 'Le Parisien'. Selon celle-ci, trois combattants de l'État islamique seraient morts dimanche dans le sud de Kirkouk, en Irak, après avoir été attaqués par... des sangliers", avait finalement publié la rédaction. Avant de s'excuser : "Nous avons repris cette information sans la vérifier. Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour cette erreur".
Problème d'horaires pour Europe 1. Embauchée pour succéder à Cyril Hanouna, Alessandra Sublet s'était vue initialement confier par la station la case du 16h-18h en septembre 2016. Mais le public n'avait pas répondu présent. Résultat, la direction de la station avait décidé de modifier son horaire de diffusion et de proposer au début du mois de janvier "La Cour des grands" de 15h30 à 17h.
Mais le mémo n'est apparemment pas passé dans tous les services chez Europe 1. Résultat, la publicité publiée le 18 janvier dans "L'Equipe" annonçait fièrement que l'animatrice était à l'antenne de... 17h à 18h. De quoi peut-être booster les audiences de Sonia Mabrouk, qui avait récupéré la case du 17-18 avec son "Débat des grandes voix" ?
Gros lapsus pour Charlotte Bouteloup le 31 octobre 2017. La journaliste et chroniqueuse cinéma de "Télématin" sur France 2 revenait notamment sur une initiative originale, "Mon premier festival", un événement proposant une programmation adaptée aux enfants. Organisée au Forum des images, cette manifestation proposait une trentaine de films autour du thème, mais aussi la découverte des métiers du cinéma, une programmation de "films culte" incontournables, une quinzaine d'avant-premières et de ciné-concerts exceptionnels.
Mais dans la bouche de Charlotte Bouteloup, le festival a pris une toute autre dimension. "A partir de 2 ans, un festival à Paris (...) qui crée beaucoup d'activités pour les enfants : des avant-premières, mais aussi des films de cul... euh des films culte", a énoncé la journaliste, provoquant un petit fou rire chez ses consoeurs et chez Thierry Beccaro, aux commandes de l'émission le samedi. "C'est du direct, c'est les aléas du direct", a plaisanté Charlotte Bouteloup, avant que l'équipe ne reprenne son sérieux.
La ministre des Sports était trop impatiente. En novembre dernier, la paire Richard Gasquet - Pierre-Hugues Herbert représentait la France dans la finale de Coupe Davis l'opposant à la Belgique. Alors que la rencontre entre les joueurs n'était pas terminée, Nelson Monfort, le journaliste de France 2, est parti interviewer la ministre des Sports, Laura Flessel, afin d'obtenir quelques commentaires sur l'opposition. "Je suis venue pour donner de la voix. Les garçons ont été solidaires. Le public a été là aussi pour les encourager. C'est un très beau match", a d'abord confié l'ancienne escrimeuse, avant de féliciter trop tôt l'équipe de France : "La Belgique n'a pas démérité, mais les nôtres étaient les meilleurs."
"Mais ce n'est pas encore terminé quand même !", lui a signalé Nelson Monfort, qui est ensuite rapidement passé à autre chose. En effet, les rencontres de Coupe Davis se disputent au meilleur des cinq sets, y compris le double. Au moment où la ministre s'est emportée, il manquait encore un set à Richard Gasquet et Pierre-Hugues Herbert pour s'imposer. Heureusement, les Français ont su finalement remporter la victoire par la suite, puis la Coupe Davis !
Trop de précipitation. Le 4 mai dernier, après des heures de rumeurs sur les réseaux sociaux, "The Sun" avait publié un article sur son site web annonçant le décès du prince Philippe, époux de la reine Elizabeth II. Rapidement supprimé, l'article du "Sun" titrait "Le prince Philip est mort à 95 ans, comment le duc d'Edimbourg est mort, etc etc" et comportait trois paragraphes. La nécrologie spécifiait qui était le prince Philippe, quand il est mort, ainsi que les circonstances de son décès. A 11h, Buckingham Palace avait finalement révélé que le duc d'Edimbourg allait prendre sa retraite à l'automne prochain.
"Centaines d'assaillants", "caillasses", "voitures détruites", "tirs entendus", ce sont quelques uns des mots alarmants écrits sur Twitter le 28 novembre 2017 par le journaliste Hugo Clément. La star de l'émission de TMC - en partance pour Kombini - avait créé l'affolement par un message qui pouvait laisser entendre que le pire était arrivé au président de la République, à ce moment-là en visite au Burkina Faso.
"Le convoi de la délégation qui accompagne Emmanuel Macron au Burkina vient d'être attaqué. Selon un témoin direct, des centaines d'assaillants avec des caillasses. Voitures détruites. Les membres de la déleg (sic) réfugiés dans l'université. Tirs entendus. On ne sait pas où est Macron", avait écrit Hugo Clément depuis Paris. Conscient de sa maladresse, le journaliste avait rapidement supprimé son tweet et présenté ses excuses sur Twitter. Par la voix de son porte-parole, Bruno Roger-Petit, l'Elysée avait tenu à démentir officiellement les informations révélées dans le premier message d'Hugo Clément.
Ce tweet malheureux avait accéléré le départ d'Hugo Clément de "Quotidien", lui qui devait initialement rester au sein de la rédaction de "Quotidien" jusqu'à la fin du mois de décembre.
Laura Flessel ministre des... transports. C'est du moins la bourde qu'a commise Alexis Kohler en juin dernier lors de l'annonce du gouvernement d'Edouard Philippe. Ce dernier a ainsi annoncé que l'ancienne escrimeuse serait ministre des transports alors qu'elle était bien nommée ministre des sports.
C'est le risque de présenter plusieurs émissions... Le 13 décembre, Christophe Beaugrand prenait les commandes de "Danse avec les stars" aux côtés de Sandrine Quétier pour un prime, selon la logique de co-présentation tournante décidée par la Une pour son concours de danse.
Vers 23h ce soir-là, l'animateur de "Secret Story" sur NT1 et Sandrine Quétier ont annoncé que seuls Lenni Kim et Augustin Galliana allaient proposer une prestation sur une danse libre, après avoir fait monter le suspense en évoquant le parcours des trois candidats chacun à leur tour. "Tatiana Silva, aux côtés de Christophe Licata, vous n'avez pas cessé de progresser tout au long de la compétition, (...), vous êtes l'une des révélations de cette saison 8 de 'Secret'..." a ainsi déclaré Christophe Beaugrand.
"De 'Secret Story' ?", a immédiatement rebondi Sandrine Quétier, très amusée par la bourde de son camarade de jeu. "Mais non, c'est 'Danse avec les stars' ce soir, Christophe", a-t-elle poursuivi tandis que l'animateur se cachait derrière ses fiches. "Je sentais que ça allait venir ! Ca a fini la semaine dernière, c'est pour ça", s'est-il ensuite justifié avant que Sandrine Quétier ne reprenne la parole.
Hilarité sur le plateau de "Quotidien" le 10 novembre dernier. Au cours de la soirée, Yann Barthès était notamment revenu sur l'interpellation dont il a fait l'objet de la part de Brune Poirson, la discrète secrétaire d'État auprès du ministre de l'Écologie. La veille, l'animateur de TMC avait en effet ironisé sur l'absence de visibilité médiatique de celle-ci, la comparant à une obscure membre des services secrets. Une séquence qui n'avait pas manqué d'irriter la secrétaire d'État. Dans un tweet publié quelques heures plus tard, cette dernière invitait les équipes de "Quotidien" à la suivre pendant une journée pour s'assurer qu'elle n'est "pas des services secrets" (sic).
Yann Barthès avait tenu à répondre à la secrétaire d'État qui n'est en fait pas complètement inconnue des équipes de "Quotidien". En effet, Brune Poirson avait fait l'objet d'une demande de suivi de la part de "Quotidien"... restée sans réponse ! Mais, patatras, au moment d'évoquer la secrétaire d'État, Yann Barthès a involontairement écorché le nom de cette dernière, l'appelant "Burne Poirson". Un gros dérapage de langage involontaire qui n'a pas manqué de provoquer un fou rire en plateau. "Excusez-moi, je ne l'ai pas fait exprès !" s'était défendu immédiatement Yann Barthès tandis que ses chroniqueurs sombraient dans l'hilarité.