Pourquoi Paris Première a-t-elle décidé de garder Eric Zemmour à l'antenne quand, en fin d'année dernière, l'ex-polémiste de Laurent Ruquier était remercié d'iTELE après de nouveaux propos controversés ? Invité de "La Médiasphère", diffusée demain à 16h10 sur LCI, Jonathan Curiel, le directeur général de Paris Première, est revenu sur sa décision de garder le polémiste aux côtés d'Eric Zemmour dans "Zemmour & Naulleau".
"C'est une émission de grande qualité. Il y a peu d'émissions dans le PAF où on reçoit des gens - des intellectuels, des politiques - qu'on laisse parler pendant 20 minutes, une demi-heure. C'est une émission de grande qualité, d'un point de vue télévisuel, de débats et d'idées", a ainsi rappelé le patron de Paris Première avant de souligner que, depuis la création du programme en 2011, "il n'y a jamais eu aucun écart notable". "L'antenne est maîtrisée, il n'y a jamais eu de dérapage", a-t-il affirmé.
"Ensuite, c'est une émission qui repose sur le débat. Ce n'est pas une tribune, ce n'est pas un papier libre. C'est une émission où il y a du débat avec des invités, que ce soient des intellectuels, des politiques. Il y a quelqu'un en face d'Eric Zemmour qui s'appelle Eric Naulleau et, en plus d'Eric Naulleau, il y a aussi des invités. On est toujours dans le débat, dans la confrontation d'idées", a poursuivi Jonathan Curiel, ne partageant pas les regrets récents de Laurent Ruquier.
"Le point de vue de Laurent Ruquier est le sien. Nous, on est dans une émission de débat, sur une chaîne de liberté d'expression et de parole, avec des gens qui disent ce qu'ils pensent, avec des gens qui les contredisent. Il y a souvent des gens du Front de gauche ou d'extrême gauche qui viennent débattre sur le plateau", a-t-il expliqué.